Suppression du vote obligatoire en Flandre: quelles conséquences?
([Politique] 2024-10-01 (Het Belang Van Limburg))
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- News link: https://daardaar.be/rubriques/politique/suppression-du-vote-obligatoire-en-flandre-quelles-consequences/
- Source link: https://www.hbvl.be/cnt/dmf20240922_95634982
Indépendamment des résultats des urnes, le dimanche 13 octobre entrera dans l’histoire comme une journée électorale historique. Pour la première fois depuis 1893, année d’instauration du suffrage universel plural, le vote ne sera pas obligatoire dans notre pays (uniquement en Flandre, ndlr). En d’autres termes, les citoyens flamands qui n’ont pas envie de se déplacer dimanche ne seront plus obligés de le faire. La grande question est de savoir combien iront quand même aux urnes… Et quelles seront les répercussions politiques de cette nouveauté.
Pour répondre à ces questions, il est important de comprendre le contexte politique. C’est le gouvernement Jambon, aujourd’hui sortant, qui avait pris la décision lors de son entrée en fonction en 2019 d’abroger le vote obligatoire aux élections municipales et provinciales. L’Open VLD et la N-VA avaient été les plus grands défenseurs de cette proposition, arguant qu’un scrutin réunissant des électeurs plus impliqués dans la vie politique était bénéfique à la démocratie. Le raisonnement est le suivant: ceux qui vont voter de leur propre initiative sont mieux informés, ce qui favorise les débats d’idées et, dans le même temps, fait baisser le nombre de votes dits protestataires.
« L’idée n’était pas nouvelle. Depuis les manifestes citoyens de Guy Verhofstadt dans les années 1990, les libéraux rêvaient d’abroger le vote obligatoire », rappelle Sofie Hennau, professeur d’administration publique à l’université de Hasselt. « L’obligation de vote n’est plus dans l’air du temps, se disait-on à l’époque et le discours n’a pas changé depuis. En laissant le choix aux citoyens, on leur offre non seulement plus de liberté, mais les partis sont aussi censés faire davantage d’efforts pour convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs propositions et de l’importance de la démocratie. On voit donc cette abrogation comme un enrichissement du débat politique. L’idée va de pair avec la montée du Vlaams Blok au début des années 1990. Les électeurs moins intéressés par la politique resteraient chez eux, avec comme conséquence directe la chute du nombre de votes de protestation. »
Ce phénomène est-il avéré ? Combien d’électeurs resteront-ils chez eux dimanche ? Et quels partis en tireront profit ? « Pas évident de répondre à ces questions, admet Sofie Hennau. À ce titre, les Pays-Bas constituent le meilleur point de comparaison. En 1970, le gouvernement néerlandais a abrogé le vote obligatoire à tous les niveaux de pouvoir. » L’argument principal à l’époque reposait sur la volonté de traiter – politiquement parlant – les citoyens en adultes. Lors des provinciales de mars 1970, 68,88% des électeurs se sont tout de même présentés aux urnes. Lors des municipales de juin de la même année, ils étaient encore 67,30% .
Dans les décennies qui ont suivi, la participation a chaque fois diminué, avec une chute particulièrement marquée à la fin des années 1990, où de plus en plus de citoyens ont semblé se désintéresser des enjeux politiques. Aux municipales de 2022, moins de la moitié des électeurs potentiels se sont déplacés (49,62%), un niveau historiquement bas.
Il convient de noter que le taux de participation varie beaucoup selon le niveau de pouvoir. Pour le Parlement européen, le taux de participation oscille autour des 40%, tandis qu’aux législatives, il reste assez proche du nôtre (77,8%). Ainsi, si on compare ce chiffre à celui des premières élections non obligatoires du Parlement des Pays-Bas, en 1971 (79,1%), la baisse est négligeable.
Aux Pays-Bas, la différence entre niveaux de pouvoir s’explique par une moindre popularité du niveau local. Les politologues parlent même d’élections «de second rang»: les thématiques locales et les candidats bénéficient d’une attention (médiatiques) bien inférieure aux autres élections et l’intérêt des citoyens est à l’avenant.
Selon Sofie Hennau, il est presque impossible de prédire si la Flandre suivra cette tendance. «Aux Pays-Bas, l’obligation de vote a été abrogée à tous les niveaux de pouvoir simultanément. En Flandre, tout le monde s’est encore rendu aux urnes en juin pour les élections fédérales, régionales et européennes. Il se peut aussi que certains électeurs ne sachent même pas que le vote n’est plus obligatoire. D’autant qu’en Wallonie et à Bruxelles, rien ne change.»
Autre différence notable avec les Pays-Bas : la distance avec l’administration communale, souvent plus grande que dans notre pays. Pour commencer, en Belgique, les bourgmestres sont des candidats comme les autres et donc des élus, alors qu’aux Pays-Bas, ils sont nommés à la suite d’une procédure administrative, après recommandation du conseil communal. L’électorat a ainsi une influence bien plus grande chez nous sur la gouvernance. Autre élément encore : depuis le grand cycle de fusions des communes néerlandaises, on observe une baisse du taux de participation dans les grandes communes. Ainsi, plus l’administration communale est proche des citoyens (comme en Flandre), plus les citoyens se sentent impliqués dans les élections.
[1]La Flandre supprime le vote obligatoire : « Le vote blanc et nul va progressivement disparaître »
Ces différences expliquent pourquoi il est très difficile de prédire le taux d’abstention. Le principal point de référence est le taux de participation aux élections de juin, où quelque 10 % des électeurs ne se sont pas présentés au bureau de vote en Flandre, tandis que 5 % ont voté blanc ou nul. « Aux Pays-Bas, nous constatons que le nombre de votes blancs ou nuls est pratiquement retombé à zéro depuis la suppression du vote obligatoire. Ceux qui se rendent dans l’isoloir y vont donc bel et bien pour voter », précise Sofie Hennau.
Ainsi, une hypothèse rudimentaire peut laisser supposer que les électeurs qui n’ont pas voté en juin ou ont voté nul ne se déplaceront pas en octobre, ce qui porterait le nombre théorique d’abstentionnistes à au moins 15 %, auxquels viendrait donc s’ajouter un pourcentage indéterminé de « nouveaux » abstentionnistes. On peut donc tabler sur un taux de participation fluctuant entre 70 et 80 %. « Dans tous les cas, il faut s’attendre à ce que ce groupe – comme aux Pays-Bas – grandisse au fil du temps », anticipe Sofie Hennau.
Sur le plan politique, la grande question est : qui en profitera ? Les « protestataires » seront-ils effectivement les premiers à rester chez eux dimanche ? Les partis qui récoltent leur voix habituellement, comme le Vlaams Belang et le PVDA, en pâtiront-ils ?
« C’est souvent l’objectif de la suppression du vote obligatoire, mais il n’existe pas de consensus à ce sujet au sein de la communauté scientifique », tempère Sofie Hennau. « Dans une enquête réalisée pour la VRT et De Standaard ( De Stemming , ndlr), ce sont en effet majoritairement des électeurs du Belang et du PVDA qui affirment ne pas être enclins à aller voter dimanche. Les électeurs du CD&V semblent être plus loyaux. Une étude scientifique plus large montre toutefois que cela dépend beaucoup d’une élection à l’autre et surtout du contexte local dans les communes. Y a-t-il eu des scandales, etc. ? Tout cela joue un rôle. »
« La question est également de savoir comment interpréter un vote dit protestataire, pointe encore Sofie Hennau. Ce n’est toujours nécessairement la voix d’une personne mal informée… Et quand bien même s’agit-il d’un vote protestataire, celui-ci est tout de même porteur de sens, il envoie un signal politique. On peut regretter que ce signal disparaisse complètement des radars avec cette mesure. »
Aujourd’hui, le vote obligatoire n’existe plus en Europe qu’en Grèce et au Luxembourg. Pourtant, Sofie Hennau estime qu’il serait « irréfléchi » et même « dangereux » que la Flandre suive l’exemple de la plupart des autres pays européens en abrogeant totalement le vote obligatoire.
Il y a trois ans, une vingtaine de politologues, dont Carl Devos (UGent) et Johan Ackaert (UHasselt), avaient déjà publié une lettre ouverte pour avertir le gouvernement flamand qu’il commettait « une erreur historique » en supprimant l’obligation de vote aux communales.
[2]Dring Dring #5 : La Flandre supprime l’obligation de vote
Les universitaires se disaient particulièrement préoccupés par la « privation » du droit de vote des personnes plus vulnérables. « La recherche nous apprend que les groupes socialement vulnérables, tels que les jeunes, les personnes peu qualifiées ou très âgées, participeront moins aux élections s’il n’y a plus d’obligation d’y prendre part. Il s’agit aussi souvent de personnes isolées, dont le réseau social est plus restreint ou qui sont moins impliquées dans le tissu social. Ces personnes sont moins susceptibles de quitter leur domicile si elles n’y sont plus obligées, alors qu’elles continueront pourtant de bénéficier des services publics mis à leur disposition par la collectivité. Si ces personnes ne font plus entendre leur voix, nous serons confrontés à un problème majeur. Comment les politiques prendront-ils leurs préoccupations en compte ? »
On a pu le constater aux Pays-Bas en 1970. Lors des élections qui ont directement suivi l’abrogation du vote obligatoire, 87 % des plus aisés se sont rendus aux urnes, contre 69 % des plus défavorisés. Cette tendance s’est poursuivie chaque année ensuite. Plusieurs associations et organisations de la société civile ont lancé des mises en garde contre ce danger. En réponse, des initiatives telles que Ieders Stem Telt (Chaque voix compte, ndlr) ont été mises sur pied, par lesquelles les syndicats, les mutualités et les organisations de lutte contre la pauvreté veulent sensibiliser leurs membres et sympathisants à l’importance des élections. Reste à savoir si ces actions produiront leurs effets. Nous connaîtrons la réponse le 13 octobre.
[1] https://daardaar.be/rubriques/politique/la-flandre-supprime-le-vote-obligatoire-le-vote-blanc-et-nul-va-progressivement-disparaitre/
[2] https://daardaar.be/rubriques/politique/dring-dring-5-la-flandre-supprime-lobligation-de-vote/
Pour répondre à ces questions, il est important de comprendre le contexte politique. C’est le gouvernement Jambon, aujourd’hui sortant, qui avait pris la décision lors de son entrée en fonction en 2019 d’abroger le vote obligatoire aux élections municipales et provinciales. L’Open VLD et la N-VA avaient été les plus grands défenseurs de cette proposition, arguant qu’un scrutin réunissant des électeurs plus impliqués dans la vie politique était bénéfique à la démocratie. Le raisonnement est le suivant: ceux qui vont voter de leur propre initiative sont mieux informés, ce qui favorise les débats d’idées et, dans le même temps, fait baisser le nombre de votes dits protestataires.
« L’idée n’était pas nouvelle. Depuis les manifestes citoyens de Guy Verhofstadt dans les années 1990, les libéraux rêvaient d’abroger le vote obligatoire », rappelle Sofie Hennau, professeur d’administration publique à l’université de Hasselt. « L’obligation de vote n’est plus dans l’air du temps, se disait-on à l’époque et le discours n’a pas changé depuis. En laissant le choix aux citoyens, on leur offre non seulement plus de liberté, mais les partis sont aussi censés faire davantage d’efforts pour convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs propositions et de l’importance de la démocratie. On voit donc cette abrogation comme un enrichissement du débat politique. L’idée va de pair avec la montée du Vlaams Blok au début des années 1990. Les électeurs moins intéressés par la politique resteraient chez eux, avec comme conséquence directe la chute du nombre de votes de protestation. »
50%
Ce phénomène est-il avéré ? Combien d’électeurs resteront-ils chez eux dimanche ? Et quels partis en tireront profit ? « Pas évident de répondre à ces questions, admet Sofie Hennau. À ce titre, les Pays-Bas constituent le meilleur point de comparaison. En 1970, le gouvernement néerlandais a abrogé le vote obligatoire à tous les niveaux de pouvoir. » L’argument principal à l’époque reposait sur la volonté de traiter – politiquement parlant – les citoyens en adultes. Lors des provinciales de mars 1970, 68,88% des électeurs se sont tout de même présentés aux urnes. Lors des municipales de juin de la même année, ils étaient encore 67,30% .
Dans les décennies qui ont suivi, la participation a chaque fois diminué, avec une chute particulièrement marquée à la fin des années 1990, où de plus en plus de citoyens ont semblé se désintéresser des enjeux politiques. Aux municipales de 2022, moins de la moitié des électeurs potentiels se sont déplacés (49,62%), un niveau historiquement bas.
Il convient de noter que le taux de participation varie beaucoup selon le niveau de pouvoir. Pour le Parlement européen, le taux de participation oscille autour des 40%, tandis qu’aux législatives, il reste assez proche du nôtre (77,8%). Ainsi, si on compare ce chiffre à celui des premières élections non obligatoires du Parlement des Pays-Bas, en 1971 (79,1%), la baisse est négligeable.
Aux Pays-Bas, la différence entre niveaux de pouvoir s’explique par une moindre popularité du niveau local. Les politologues parlent même d’élections «de second rang»: les thématiques locales et les candidats bénéficient d’une attention (médiatiques) bien inférieure aux autres élections et l’intérêt des citoyens est à l’avenant.
Pays-Bas versus Flandre
Selon Sofie Hennau, il est presque impossible de prédire si la Flandre suivra cette tendance. «Aux Pays-Bas, l’obligation de vote a été abrogée à tous les niveaux de pouvoir simultanément. En Flandre, tout le monde s’est encore rendu aux urnes en juin pour les élections fédérales, régionales et européennes. Il se peut aussi que certains électeurs ne sachent même pas que le vote n’est plus obligatoire. D’autant qu’en Wallonie et à Bruxelles, rien ne change.»
Autre différence notable avec les Pays-Bas : la distance avec l’administration communale, souvent plus grande que dans notre pays. Pour commencer, en Belgique, les bourgmestres sont des candidats comme les autres et donc des élus, alors qu’aux Pays-Bas, ils sont nommés à la suite d’une procédure administrative, après recommandation du conseil communal. L’électorat a ainsi une influence bien plus grande chez nous sur la gouvernance. Autre élément encore : depuis le grand cycle de fusions des communes néerlandaises, on observe une baisse du taux de participation dans les grandes communes. Ainsi, plus l’administration communale est proche des citoyens (comme en Flandre), plus les citoyens se sentent impliqués dans les élections.
[1]La Flandre supprime le vote obligatoire : « Le vote blanc et nul va progressivement disparaître »
Ces différences expliquent pourquoi il est très difficile de prédire le taux d’abstention. Le principal point de référence est le taux de participation aux élections de juin, où quelque 10 % des électeurs ne se sont pas présentés au bureau de vote en Flandre, tandis que 5 % ont voté blanc ou nul. « Aux Pays-Bas, nous constatons que le nombre de votes blancs ou nuls est pratiquement retombé à zéro depuis la suppression du vote obligatoire. Ceux qui se rendent dans l’isoloir y vont donc bel et bien pour voter », précise Sofie Hennau.
Ainsi, une hypothèse rudimentaire peut laisser supposer que les électeurs qui n’ont pas voté en juin ou ont voté nul ne se déplaceront pas en octobre, ce qui porterait le nombre théorique d’abstentionnistes à au moins 15 %, auxquels viendrait donc s’ajouter un pourcentage indéterminé de « nouveaux » abstentionnistes. On peut donc tabler sur un taux de participation fluctuant entre 70 et 80 %. « Dans tous les cas, il faut s’attendre à ce que ce groupe – comme aux Pays-Bas – grandisse au fil du temps », anticipe Sofie Hennau.
Vote protestataire ?
Sur le plan politique, la grande question est : qui en profitera ? Les « protestataires » seront-ils effectivement les premiers à rester chez eux dimanche ? Les partis qui récoltent leur voix habituellement, comme le Vlaams Belang et le PVDA, en pâtiront-ils ?
« C’est souvent l’objectif de la suppression du vote obligatoire, mais il n’existe pas de consensus à ce sujet au sein de la communauté scientifique », tempère Sofie Hennau. « Dans une enquête réalisée pour la VRT et De Standaard ( De Stemming , ndlr), ce sont en effet majoritairement des électeurs du Belang et du PVDA qui affirment ne pas être enclins à aller voter dimanche. Les électeurs du CD&V semblent être plus loyaux. Une étude scientifique plus large montre toutefois que cela dépend beaucoup d’une élection à l’autre et surtout du contexte local dans les communes. Y a-t-il eu des scandales, etc. ? Tout cela joue un rôle. »
« La question est également de savoir comment interpréter un vote dit protestataire, pointe encore Sofie Hennau. Ce n’est toujours nécessairement la voix d’une personne mal informée… Et quand bien même s’agit-il d’un vote protestataire, celui-ci est tout de même porteur de sens, il envoie un signal politique. On peut regretter que ce signal disparaisse complètement des radars avec cette mesure. »
Groupes vulnérables
Aujourd’hui, le vote obligatoire n’existe plus en Europe qu’en Grèce et au Luxembourg. Pourtant, Sofie Hennau estime qu’il serait « irréfléchi » et même « dangereux » que la Flandre suive l’exemple de la plupart des autres pays européens en abrogeant totalement le vote obligatoire.
Il y a trois ans, une vingtaine de politologues, dont Carl Devos (UGent) et Johan Ackaert (UHasselt), avaient déjà publié une lettre ouverte pour avertir le gouvernement flamand qu’il commettait « une erreur historique » en supprimant l’obligation de vote aux communales.
[2]Dring Dring #5 : La Flandre supprime l’obligation de vote
Les universitaires se disaient particulièrement préoccupés par la « privation » du droit de vote des personnes plus vulnérables. « La recherche nous apprend que les groupes socialement vulnérables, tels que les jeunes, les personnes peu qualifiées ou très âgées, participeront moins aux élections s’il n’y a plus d’obligation d’y prendre part. Il s’agit aussi souvent de personnes isolées, dont le réseau social est plus restreint ou qui sont moins impliquées dans le tissu social. Ces personnes sont moins susceptibles de quitter leur domicile si elles n’y sont plus obligées, alors qu’elles continueront pourtant de bénéficier des services publics mis à leur disposition par la collectivité. Si ces personnes ne font plus entendre leur voix, nous serons confrontés à un problème majeur. Comment les politiques prendront-ils leurs préoccupations en compte ? »
On a pu le constater aux Pays-Bas en 1970. Lors des élections qui ont directement suivi l’abrogation du vote obligatoire, 87 % des plus aisés se sont rendus aux urnes, contre 69 % des plus défavorisés. Cette tendance s’est poursuivie chaque année ensuite. Plusieurs associations et organisations de la société civile ont lancé des mises en garde contre ce danger. En réponse, des initiatives telles que Ieders Stem Telt (Chaque voix compte, ndlr) ont été mises sur pied, par lesquelles les syndicats, les mutualités et les organisations de lutte contre la pauvreté veulent sensibiliser leurs membres et sympathisants à l’importance des élections. Reste à savoir si ces actions produiront leurs effets. Nous connaîtrons la réponse le 13 octobre.
[1] https://daardaar.be/rubriques/politique/la-flandre-supprime-le-vote-obligatoire-le-vote-blanc-et-nul-va-progressivement-disparaitre/
[2] https://daardaar.be/rubriques/politique/dring-dring-5-la-flandre-supprime-lobligation-de-vote/