Belges, Wallons, Flamands? Retour historique sur des identités sous tension
([Culture et Médias] 2024-10-01 (Les plats pays))
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- News link: https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/belges-wallons-flamands-retour-historique-sur-des-identites-sous-tension/
- Source link: https://www.les-plats-pays.com/article/belges-ou-wallons-et-flamands-des-identites-sous-tension/
Wallons et Flamands seraient irrémédiablement différents, du moins si l’on en croit les médias de part et d’autre de la frontière linguistique. Or cette idée d’identités incompatibles ne s’est pas construite du jour au lendemain. Et elle s’ancre dans un contexte historique et social en constante évolution.
Lorsque l’on aborde la manière dont un groupe de personnes interprète son identité, il est toujours sage de commencer par apporter deux nuances. La première concerne le concept d’identité à proprement parler, en évitant toute «essentialisation». L’identité est un processus à plusieurs niveaux, continu et donc inachevé. En effet, une interprétation positive de l’image collective de soi gagne souvent à nommer ce qui n’appartient pas à l’identité. L’identité, donc, en tant que concept aux pieds d’argile qui ne peut être utilisé qu’à défaut d’un meilleur nom.
La deuxième nuance est plutôt une mise en garde et porte sur un élément problématique: le caractère national. Nous pénétrons ici sur le terrain de la caricature et du stéréotype, mais aussi et surtout de l’homogénéisation, où les différences et les contradictions internes sont balayées par facilité: du «Wallon paresseux» au «Flamand travailleur».
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Lorsque l’on aborde la manière dont un groupe de personnes interprète son identité, il est toujours sage de commencer par apporter deux nuances. La première concerne le concept d’identité à proprement parler, en évitant toute «essentialisation». L’identité est un processus à plusieurs niveaux, continu et donc inachevé. En effet, une interprétation positive de l’image collective de soi gagne souvent à nommer ce qui n’appartient pas à l’identité. L’identité, donc, en tant que concept aux pieds d’argile qui ne peut être utilisé qu’à défaut d’un meilleur nom.
La deuxième nuance est plutôt une mise en garde et porte sur un élément problématique: le caractère national. Nous pénétrons ici sur le terrain de la caricature et du stéréotype, mais aussi et surtout de l’homogénéisation, où les différences et les contradictions internes sont balayées par facilité: du «Wallon paresseux» au «Flamand travailleur».
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[2]DaarDaar, c’est aussi des workshops bilingues en communication interculturelle
[1] https://www.les-plats-pays.com/article/belges-ou-wallons-et-flamands-des-identites-sous-tension/
[2] https://daardaar.be/workshops/
[2]DaarDaar, c’est aussi des workshops bilingues en communication interculturelle
[1] https://www.les-plats-pays.com/article/belges-ou-wallons-et-flamands-des-identites-sous-tension/
[2] https://daardaar.be/workshops/