News: 2024-08_Belgaimage-98395858-255x170

  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

Formation du gouvernement flamand: enfin?

([Politique] 2024-08-01 (Gazet van Antwerpen))


Dans notre pays, les politiques doivent être capables de jouer sur plusieurs échiquiers à la fois. En effet, comme les élections régionales et fédérales sont simultanées, les négociations de formation le sont également. En Flandre, la N-VA lie explicitement les deux formations entre elles. En 2020, Bart De Wever, président des nationalistes, avait appelé ses partenaires de majorité flamands à faire « front contre le PS » au fédéral. Il n’avait pas été entendu. La coalition Vivaldi avait mis la N-VA hors jeu, et vous connaissez la suite.

Plus jamais ça, s’était alors dit De Wever. Ces derniers mois, on a souvent prétendu que son parti allait ralentir les négociations en Flandre tant que la N-VA n’aurait pas de garanties au fédéral. Cette semaine-ci, les nationalistes flamands mettent fin à ces rumeurs. Le bureau du parti a donné son feu vert à l’aboutissement de la formation au niveau flamand.

Matthias Diependaele (N-VA) se donne trois jours pour élaborer une note de compromis. Samedi, il s’entretiendra en tête-à-tête avec les négociateurs des différents partis. La « deadline naturelle » est fixée au 23 septembre, jour de la traditionnelle Déclaration de septembre du ministre-président. « Je pense aussi que nous allons pouvoir trancher sur les derniers points de discussion », se réjouit le formateur flamand.

À lire aussi



[1]Qui est Matthias Diependaele, le «Thatcher flamand» pressenti comme ministre-président?

Quel contraste avec le fédéral, où plus personne ne croit encore à l’échéance du 20 septembre, jour où la Belgique doit présenter son budget à la Commission européenne. C’est donc un gouvernement Vivaldi en affaires courantes et aux compétences limitées qui devra s’acquitter de la tâche. Les négociateurs fédéraux, eux, se concentrent surtout sur les communales du 13 octobre. De Wever prépare sa croisade anticommuniste à Anvers, tandis que Georges Louis Bouchez croise le fer avec son ennemi héréditaire socialiste à Mons.

Rien ne justifie que le malaise politique fédéral contamine la Flandre. La N-VA, Vooruit et le CD&V sont mathématiquement condamnés à coopérer au sein du gouvernement Diependaele I. Il est par ailleurs peu probable de voir ces trois partis se séparer au fédéral. Il est grand temps qu’un nouvel exécutif flamand prenne place dans les starting-blocks. Les problèmes touchant notre enseignement, nos crèches, notre agriculture et notre marché du logement ne peuvent pas attendre.



[1] https://daardaar.be/rubriques/politique/qui-est-matthias-diependaele-le-thatcher-flamand-pressenti-comme-ministre-president/



There was a college student trying to earn some pocket money by
going from house to house offering to do odd jobs. He explained this to
a man who answered one door.
"How much will you charge to paint my porch?" asked the man.
"Forty dollars."
"Fine" said the man, and gave the student the paint and brushes.
Three hours later the paint-splattered lad knocked on the door again.
"All done!", he says, and collects his money. "By the way," the student says,
"That's not a Porsche, it's a Ferrari."