Les véritables couleurs des peintures de Vermeer révélées par l’Université d’Anvers
([Culture et Médias] 2023-04-01 (Les plats pays))
- Reference: 2023-04_Vermeer-passe-au-scanner-le-peintre-de-la-serenite-peaufinait-ses-oeuvres-jusquau-dernier-moment-les-plats-pays-255x170
- News link: https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/les-veritables-couleurs-des-peintures-de-vermeer-revelees-par-luniversite-danvers/
- Source link: https://www.les-plats-pays.com/article/vermeer-passe-au-scanner-le-peintre-de-la-serenite-peaufinait-ses-oeuvres-jusquau-dernier-moment
À première vue, Johannes Vermeer et impulsivité ne font pas bon ménage. Et pourtant, comme le révèlent les analyses en laboratoire effectuées en amont de l’exposition Vermeer au Rijksmuseum d’Amsterdam, le grand maître travaillait encore à ses compositions après avoir entamé la phase d’exécution.
Vous vous souvenez du tableau de Vermeer intitulé La Laitière ? Celui-ci représente une aide-cuisinière avec une coiffe blanche, un corsage ocre et un tablier bleu en train de verser du lait concentré d’une cruche dans un plat. Comme dans pratiquement toutes les œuvres de Vermeer, une fenêtre à gauche de la toile imprègne de lumière du jour une scène empreinte de sérénité.
L’artiste a veillé à ce que l’arrière-plan soit un peu moins travaillé du côté où la plus grande quantité de lumière tombe sur la jeune fille, tandis que son côté le plus obscur à droite contraste avec le blanc brillant du mur. Ce contraste a pour effet que les contours de la jeune femme apparaissent comme ciselés dans une pièce quasi sacrée, où rien ne détourne l’attention du spectateur ou de la spectatrice de l’action sereine qui est représentée. Avec un peu d’imagination, on peut entendre le doux bruit du lait qui coule.
[1]À Anvers, seule l’échevine décide de ce qu’est la culture
Sérénité et intimité qui se côtoient dans des compositions domestiques équilibrées, telle est la marque de fabrique de Johannes Vermeer (1632-1675), comme le démontre à merveille l’exposition au Rijksmuseum , qui rassemble pas moins de 28 des 37 œuvres connues du peintre.
La composition de La Laitière n’était pourtant pas aussi immuable qu’il n’y paraît: l’artiste avait déjà entamé l’exécution de son tableau depuis un certain temps quand il a décidé de représenter la scène initiale avec moins de détails. Il a ainsi repassé son pinceau sur quelques attributs du décor. À l’origine, c’est une planche à cruches qui était représentée derrière la tête de la jeune fille. L’inventaire de la masse qui a été établi après le décès de l’artiste mentionne une étagère de ce genre, à laquelle pendent par l’oreille les cruchons en pierre. Dans sa composition initiale, Vermeer avait peint cet attribut en noir, mais l’enquête technologique révèle qu’il a fait disparaître cette planche à un stade précoce du processus de création sous des couches de peinture pâle.
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Vous vous souvenez du tableau de Vermeer intitulé La Laitière ? Celui-ci représente une aide-cuisinière avec une coiffe blanche, un corsage ocre et un tablier bleu en train de verser du lait concentré d’une cruche dans un plat. Comme dans pratiquement toutes les œuvres de Vermeer, une fenêtre à gauche de la toile imprègne de lumière du jour une scène empreinte de sérénité.
L’artiste a veillé à ce que l’arrière-plan soit un peu moins travaillé du côté où la plus grande quantité de lumière tombe sur la jeune fille, tandis que son côté le plus obscur à droite contraste avec le blanc brillant du mur. Ce contraste a pour effet que les contours de la jeune femme apparaissent comme ciselés dans une pièce quasi sacrée, où rien ne détourne l’attention du spectateur ou de la spectatrice de l’action sereine qui est représentée. Avec un peu d’imagination, on peut entendre le doux bruit du lait qui coule.
[1]À Anvers, seule l’échevine décide de ce qu’est la culture
Sérénité et intimité qui se côtoient dans des compositions domestiques équilibrées, telle est la marque de fabrique de Johannes Vermeer (1632-1675), comme le démontre à merveille l’exposition au Rijksmuseum , qui rassemble pas moins de 28 des 37 œuvres connues du peintre.
La composition de La Laitière n’était pourtant pas aussi immuable qu’il n’y paraît: l’artiste avait déjà entamé l’exécution de son tableau depuis un certain temps quand il a décidé de représenter la scène initiale avec moins de détails. Il a ainsi repassé son pinceau sur quelques attributs du décor. À l’origine, c’est une planche à cruches qui était représentée derrière la tête de la jeune fille. L’inventaire de la masse qui a été établi après le décès de l’artiste mentionne une étagère de ce genre, à laquelle pendent par l’oreille les cruchons en pierre. Dans sa composition initiale, Vermeer avait peint cet attribut en noir, mais l’enquête technologique révèle qu’il a fait disparaître cette planche à un stade précoce du processus de création sous des couches de peinture pâle.
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[1] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/a-anvers-seule-lechevine-decide-de-ce-quest-la-culture/
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[1] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/a-anvers-seule-lechevine-decide-de-ce-quest-la-culture/
[2] https://www.les-plats-pays.com/article/vermeer-passe-au-scanner-le-peintre-de-la-serenite-peaufinait-ses-oeuvres-jusquau-dernier-moment