Pourquoi les Belges francophones vont-ils à la côte en vacances ?
([Société] 2022-10-01 (DaarDaar))
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En 2021, les Belges francophones représentaient 16% de toutes les visites à la côte belge. Au total, ils ont visité 3,4 millions de fois le littoral pendant un ou plusieurs jours. Pourquoi vont-ils à la mer et que font-ils là-bas ? La dernière étude de l’office du tourisme Westtoer répond à ces questions et bien d’autres.
« 20% du chiffre d’affaires du tourisme à la côte vient des Belges francophones », lance Luc Abbeloos, directeur marketing de Westtoer, l’office du tourisme de la Flandre-Occidentale. Il a traversé la Belgique pour venir présenter la nouvelle étude de son organisation à Liège mercredi. Il y décrit le comportement des Belges francophones à la côte : « Les Belges francophones sont restés fidèles à la côte, même pendant la période du coronavirus. »
[1]Trains bondés, toilettes publiques : les fausses excuses des bourgmestres de la Côte
Dans le top des destinations d’un jour, on retrouve Ostende, Coxyde, La Panne ou Knokke-Heist « Ce n’est pas un hasard : l’accès en train explique que ces destinations soient les plus populaires pour des excursions d’un jour », confirme Luc Abbeloos.
Westtoer a demandé à Proximus de lui envoyer les données collectées anonymement des visiteurs à la côte. On constate que les excursionnistes d’un jour restent environ 7 heures sur place. En toute logique, les temps de trajets varient en fonction de l’origine du vacancier : un Liégeois passera par exemple en moyenne 3 heures de trajets alors qu’un habitant du Hainaut ne prendra que 2 heures.
La grande majorité (63 %) des résidents en hôtel, Airbnb ou autres sont flamands. Un quart des vacanciers séjournant en hébergement commercial vient de Belgique francophone. En moyenne, ils restent 5 nuits. Les Belges francophones constituent ainsi une importante source de revenus pour le secteur de l’hébergement à la côte comparé aux habitants des pays limitrophes.
Mais qui sont ces Belges francophones ? Ils ont en moyenne entre 35 et 40 ans. La côte reste une destination familiale : plus de la moitié des vacanciers viennent avec des enfants. Et ils sont généralement des visiteurs réguliers: trois Belges francophones sur quatre sont déjà venus ces trois dernières années.
Près de 20 000 maisons de vacances à la Côte belge ont un propriétaire venant du sud du pays. Dans le tourisme de résidences secondaires au littoral, les Belges francophones représentent environ 700.000 arrivées, soit 21% de l’ensemble de cette catégorie. Ces Belges francophones totalisent 3,9 millions de nuitées dans le tourisme de résidences secondaires à la Côte belge. « Depuis la crise de coronavirus, le tourisme de second séjour a connu un essor sur la côte », assure Luc Abbeloos.
Bienfaits de l’air marin, cadre idéal pour se ressourcer… Le Belge francophone se rend à la mer pour diverses raisons. Résultat frappant de l’enquête : les vacanciers d’un jour viennent en premier lieu pour « la mer et la plage » alors que cette réponse n’apparait pas dans le top 3 de ceux qui logent sur place. Quand ils logent à la côte, les Belges francophones préfèrent aller se balader, boire un coup ou manger un bout. Sans oublier le shopping…
Pour Luc Abbeloos, le beau temps est la cerise sur le gâteau des motivations de partir à la côte : « Saviez-vous qu’il y a en moyenne une heure de soleil en plus par jour par rapport à Uccle ? »
[1] https://daardaar.be/rubriques/opinions/trains-bondes-toilettes-publiques-les-fausses-excuses-des-bourgmestres-de-la-cote/
« 20% du chiffre d’affaires du tourisme à la côte vient des Belges francophones », lance Luc Abbeloos, directeur marketing de Westtoer, l’office du tourisme de la Flandre-Occidentale. Il a traversé la Belgique pour venir présenter la nouvelle étude de son organisation à Liège mercredi. Il y décrit le comportement des Belges francophones à la côte : « Les Belges francophones sont restés fidèles à la côte, même pendant la période du coronavirus. »
[1]Trains bondés, toilettes publiques : les fausses excuses des bourgmestres de la Côte
7 heures sur place
Dans le top des destinations d’un jour, on retrouve Ostende, Coxyde, La Panne ou Knokke-Heist « Ce n’est pas un hasard : l’accès en train explique que ces destinations soient les plus populaires pour des excursions d’un jour », confirme Luc Abbeloos.
Westtoer a demandé à Proximus de lui envoyer les données collectées anonymement des visiteurs à la côte. On constate que les excursionnistes d’un jour restent environ 7 heures sur place. En toute logique, les temps de trajets varient en fonction de l’origine du vacancier : un Liégeois passera par exemple en moyenne 3 heures de trajets alors qu’un habitant du Hainaut ne prendra que 2 heures.
Un quart des séjours réservés par des Belges francophones
La grande majorité (63 %) des résidents en hôtel, Airbnb ou autres sont flamands. Un quart des vacanciers séjournant en hébergement commercial vient de Belgique francophone. En moyenne, ils restent 5 nuits. Les Belges francophones constituent ainsi une importante source de revenus pour le secteur de l’hébergement à la côte comparé aux habitants des pays limitrophes.
Mais qui sont ces Belges francophones ? Ils ont en moyenne entre 35 et 40 ans. La côte reste une destination familiale : plus de la moitié des vacanciers viennent avec des enfants. Et ils sont généralement des visiteurs réguliers: trois Belges francophones sur quatre sont déjà venus ces trois dernières années.
20.000 résidences de vacances
Près de 20 000 maisons de vacances à la Côte belge ont un propriétaire venant du sud du pays. Dans le tourisme de résidences secondaires au littoral, les Belges francophones représentent environ 700.000 arrivées, soit 21% de l’ensemble de cette catégorie. Ces Belges francophones totalisent 3,9 millions de nuitées dans le tourisme de résidences secondaires à la Côte belge. « Depuis la crise de coronavirus, le tourisme de second séjour a connu un essor sur la côte », assure Luc Abbeloos.
Pourquoi aller à la mer ?
Bienfaits de l’air marin, cadre idéal pour se ressourcer… Le Belge francophone se rend à la mer pour diverses raisons. Résultat frappant de l’enquête : les vacanciers d’un jour viennent en premier lieu pour « la mer et la plage » alors que cette réponse n’apparait pas dans le top 3 de ceux qui logent sur place. Quand ils logent à la côte, les Belges francophones préfèrent aller se balader, boire un coup ou manger un bout. Sans oublier le shopping…
Pour Luc Abbeloos, le beau temps est la cerise sur le gâteau des motivations de partir à la côte : « Saviez-vous qu’il y a en moyenne une heure de soleil en plus par jour par rapport à Uccle ? »
[1] https://daardaar.be/rubriques/opinions/trains-bondes-toilettes-publiques-les-fausses-excuses-des-bourgmestres-de-la-cote/