Se passer de sa voiture ? Oui, c’est possible, mais…
([Société, Travail & Santé] 2022-09-01 (De Standaard))
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- News link: https://daardaar.be/rubriques/travail-sante/se-passer-de-sa-voiture-oui-cest-possible-mais/
- Source link: https://www.standaard.be/cnt/dmf20220921_97577736
Se passer délibérément de sa voiture est un choix judicieux. Pour l’environnement, évidemment, mais aussi parce que l’on se convainc rapidement que l’on devrait le faire plus souvent. C’est l’une des conclusions de l’action « 30 jours sans voiture », au cours de laquelle 6 500 Flamands se sont privés de voiture pendant un mois.
Une économie de 137 tonnes de CO2 en un mois : voilà le bilan de l’action baptisée « 30 jours sans voiture », lancée par le Réseau pour la mobilité durable (Netwerk Duurzame Mobiliteit – NDM). Mais surtout et avant tout, les participants ont revu leurs habitudes de déplacement, qu’ils adapteront par la suite.
« La moitié des participants ont davantage pris le train (les chemins de fer étaient gratuits pour eux, ndlr), tandis que 10 % ont découvert le covoiturage « , explique Cathy Macharis, professeur de mobilité à la VUB et instigatrice du projet. En parallèle, elle a mené une étude sur le sujet.
[1]Le vélo-cargo remplace de plus en plus souvent la deuxième voiture
Les résultats, basés sur trois enquêtes générales et quelques entretiens qualitatifs, montrent ce qui freine les gens à se passer de leur voiture : une destination difficilement accessible, synonyme de perte de temps considérable ; des transports publics insuffisants ; l’inconfort et le coût du billet. Le coût de la voiture proprement dite est un facteur moins important, a fortiori quand on dispose d’une voiture de fonction. La sécurité n’est pas non plus un critère de choix.
« La mobilité durable doit s’imposer comme une évidence. »
Le NDM adresse à présent ses recommandations au gouvernement. Le réseau prône une amélioration des transports publics, notamment après 22 heures et le week-end. Il pointe également la nécessité d’investir dans des infrastructures plus sûres pour les piétons et les cyclistes. Enfin, le nombre de voitures partagées devrait au moins tripler d’ici à 2030, par exemple en réduisant la TVA qui leur est appliquée.
Selon les organisateurs, les participants ont repensé leur rapport à leur voiture : « Ainsi, ils se laissent désormais beaucoup moins décourager par le mauvais temps et le manque de confort « . Il s’agissait, pour la plupart, de citadins ayant un niveau d’éducation élevé, dont certains étaient déjà conquis par la mobilité durable. Selon Laura Berthoud, coordinatrice de la campagne, le but est de réitérer l’expérience dans les années à venir, chaque fois en juin, et de toucher un public toujours plus large. Et de conclure : « La mobilité durable doit s’imposer comme une évidence . »
[2]Grâce au nouveau plan de circulation, Bruxelles entre dans le 21e siècle !
[1] https://daardaar.be/rubriques/societe/le-velo-cargo-remplace-de-plus-en-plus-souvent-la-deuxieme-voiture/
[2] https://daardaar.be/rubriques/societe/grace-au-plan-de-circulation-bruxelles-est-en-route-pour-le-21e-siecle/
Une économie de 137 tonnes de CO2 en un mois : voilà le bilan de l’action baptisée « 30 jours sans voiture », lancée par le Réseau pour la mobilité durable (Netwerk Duurzame Mobiliteit – NDM). Mais surtout et avant tout, les participants ont revu leurs habitudes de déplacement, qu’ils adapteront par la suite.
« La moitié des participants ont davantage pris le train (les chemins de fer étaient gratuits pour eux, ndlr), tandis que 10 % ont découvert le covoiturage « , explique Cathy Macharis, professeur de mobilité à la VUB et instigatrice du projet. En parallèle, elle a mené une étude sur le sujet.
[1]Le vélo-cargo remplace de plus en plus souvent la deuxième voiture
Les résultats, basés sur trois enquêtes générales et quelques entretiens qualitatifs, montrent ce qui freine les gens à se passer de leur voiture : une destination difficilement accessible, synonyme de perte de temps considérable ; des transports publics insuffisants ; l’inconfort et le coût du billet. Le coût de la voiture proprement dite est un facteur moins important, a fortiori quand on dispose d’une voiture de fonction. La sécurité n’est pas non plus un critère de choix.
« La mobilité durable doit s’imposer comme une évidence. »
Le NDM adresse à présent ses recommandations au gouvernement. Le réseau prône une amélioration des transports publics, notamment après 22 heures et le week-end. Il pointe également la nécessité d’investir dans des infrastructures plus sûres pour les piétons et les cyclistes. Enfin, le nombre de voitures partagées devrait au moins tripler d’ici à 2030, par exemple en réduisant la TVA qui leur est appliquée.
Selon les organisateurs, les participants ont repensé leur rapport à leur voiture : « Ainsi, ils se laissent désormais beaucoup moins décourager par le mauvais temps et le manque de confort « . Il s’agissait, pour la plupart, de citadins ayant un niveau d’éducation élevé, dont certains étaient déjà conquis par la mobilité durable. Selon Laura Berthoud, coordinatrice de la campagne, le but est de réitérer l’expérience dans les années à venir, chaque fois en juin, et de toucher un public toujours plus large. Et de conclure : « La mobilité durable doit s’imposer comme une évidence . »
[2]Grâce au nouveau plan de circulation, Bruxelles entre dans le 21e siècle !
[1] https://daardaar.be/rubriques/societe/le-velo-cargo-remplace-de-plus-en-plus-souvent-la-deuxieme-voiture/
[2] https://daardaar.be/rubriques/societe/grace-au-plan-de-circulation-bruxelles-est-en-route-pour-le-21e-siecle/