Le vrijdagmarkt d’Anvers, une brocante unique qui existe depuis le 16e siècle
([Sorties] 2022-09-01 (DaarDaar))
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Depuis 1549, la place de Vrijdagmarkt à Anvers se transforme tous les vendredis en une véritable vente aux enchères. Vous êtes passionné de brocante ou avide de tradition ? Partez à la découverte de l’un des plus vieux marchés traditionnels de Belgique.
« 1 euro », « 2 euros », « 3 euros ». « Plus personne ? » « Adjugé à 3 euros ». Inge, habituée du marché, vient d’acheter un seau rempli de bouquets de gerberas et de roses. « C’est une véritable addiction. Je reviens toutes les semaines. »
Cette Anversoise amoureuse des plantes profite aussi du marché pour trouver des objets déco : « J’ai 3 Airbnb près de la Grand-Place et je peux les décorer avec les bibelots que je trouve ici. Ça apporte une touche authentique . »
Pour Inge, le Vrijdagmarkt, c’est une « addiction ».
Après l’enchère, un des vendeurs vient près d’Inge. « 3,60 € svp « . Le montant est majoré de 20% (0,60€), une commission qui revient aux vendeurs. Sous une tonnelle au loin, Yvette note toutes les transactions. Elle gère la brocante du Vrijdagmarkt avec son mari Patrick depuis 2000. Un huissier de justice est aussi présent pour s’assurer que tout se passe dans les règles.
Et il y a quelques règles à respecter quand on se rend au Vrijdagmarkt, rappelle Inge : « Tu dois arriver avant 10 heures si tu veux regarder de plus près les objets. Après 10 heures, tout le monde reste derrière la corde qui entoure la place . »
Parfois, Inge achète des caisses dans lesquels elle ne sait même pas ce qu’il s’y trouve. Elle appelle ça des » boîtes surprises « . « Une fois, j’ai réussi à dégoter 3 moulins à poivre Peugeot tout neuf pour un euro, se réjouit-elle . Si des choses ne te plaisent après coup, tu peux laisser les objets sur le côté et les autres peuvent venir se servir gratuitement . »
La place du Vrijdagmarkt a été construite au XVIe siècle à la demande des marchands qui se tenaient sur la Grand-Place chaque semaine. Ils trouvaient que les « chiffonniers », vendeurs de vieux vêtements et de textiles, abaissaient le niveau du marché. Le conseil municipal a alors décidé que les chiffonniers devaient déménager dans un autre lieu un peu plus au nord, la place Van Schoonbeke.
Les potentiels acheteurs fouinent dans les caisses pour dénicher la perle rare.
Depuis 1549, la brocante aux enchères se déroule chaque vendredi sur le Vrijdagmarkt. Bibelots, vélos, meubles, plantes… on trouve du tout sur cette brocante. L’arrivage varie de semaine en semaine.
« C’est un hobby depuis 40 ans. »
À 13 heures, le marché se termine et tous les articles ont été vendus. Près de la corde, Noël, un sexagénaire au polo bleu, a assisté à la vente aux enchères : « Ça fait 40 ans que je viens », raconte-t-il avec fierté. Il habite à Schilde, à une dizaine de kilomètres d’Anvers. » C’est un hobby, une addiction. Je viens ici aussi pour boire un café avec mes amis. »
Noël vient depuis 40 ans au Vrijdagmarkt.
Au fur et à mesure des années, cet habitué du marché constate une évolution : « Avant, tu pouvais faire de meilleures affaires que maintenant. Les gens sont de plus en plus conscients du prix des choses. »
Au loin, on aperçoit Inge qui a acheté encore d’autres plantes vertes, elle lance à ses amies : « C’est ma mère qui va être contente ! »
Imprégnez-vous de l’ambiance du Vrijdagmarkt en écoutant ce passage des ventes aux enchères :
« 1 euro », « 2 euros », « 3 euros ». « Plus personne ? » « Adjugé à 3 euros ». Inge, habituée du marché, vient d’acheter un seau rempli de bouquets de gerberas et de roses. « C’est une véritable addiction. Je reviens toutes les semaines. »
Cette Anversoise amoureuse des plantes profite aussi du marché pour trouver des objets déco : « J’ai 3 Airbnb près de la Grand-Place et je peux les décorer avec les bibelots que je trouve ici. Ça apporte une touche authentique . »
Pour Inge, le Vrijdagmarkt, c’est une « addiction ».
Huissier au poste
Après l’enchère, un des vendeurs vient près d’Inge. « 3,60 € svp « . Le montant est majoré de 20% (0,60€), une commission qui revient aux vendeurs. Sous une tonnelle au loin, Yvette note toutes les transactions. Elle gère la brocante du Vrijdagmarkt avec son mari Patrick depuis 2000. Un huissier de justice est aussi présent pour s’assurer que tout se passe dans les règles.
Et il y a quelques règles à respecter quand on se rend au Vrijdagmarkt, rappelle Inge : « Tu dois arriver avant 10 heures si tu veux regarder de plus près les objets. Après 10 heures, tout le monde reste derrière la corde qui entoure la place . »
Parfois, Inge achète des caisses dans lesquels elle ne sait même pas ce qu’il s’y trouve. Elle appelle ça des » boîtes surprises « . « Une fois, j’ai réussi à dégoter 3 moulins à poivre Peugeot tout neuf pour un euro, se réjouit-elle . Si des choses ne te plaisent après coup, tu peux laisser les objets sur le côté et les autres peuvent venir se servir gratuitement . »
Marché du 16e siècle
La place du Vrijdagmarkt a été construite au XVIe siècle à la demande des marchands qui se tenaient sur la Grand-Place chaque semaine. Ils trouvaient que les « chiffonniers », vendeurs de vieux vêtements et de textiles, abaissaient le niveau du marché. Le conseil municipal a alors décidé que les chiffonniers devaient déménager dans un autre lieu un peu plus au nord, la place Van Schoonbeke.
Les potentiels acheteurs fouinent dans les caisses pour dénicher la perle rare.
Depuis 1549, la brocante aux enchères se déroule chaque vendredi sur le Vrijdagmarkt. Bibelots, vélos, meubles, plantes… on trouve du tout sur cette brocante. L’arrivage varie de semaine en semaine.
« C’est un hobby depuis 40 ans. »
À 13 heures, le marché se termine et tous les articles ont été vendus. Près de la corde, Noël, un sexagénaire au polo bleu, a assisté à la vente aux enchères : « Ça fait 40 ans que je viens », raconte-t-il avec fierté. Il habite à Schilde, à une dizaine de kilomètres d’Anvers. » C’est un hobby, une addiction. Je viens ici aussi pour boire un café avec mes amis. »
Noël vient depuis 40 ans au Vrijdagmarkt.
Au fur et à mesure des années, cet habitué du marché constate une évolution : « Avant, tu pouvais faire de meilleures affaires que maintenant. Les gens sont de plus en plus conscients du prix des choses. »
Au loin, on aperçoit Inge qui a acheté encore d’autres plantes vertes, elle lance à ses amies : « C’est ma mère qui va être contente ! »
Imprégnez-vous de l’ambiance du Vrijdagmarkt en écoutant ce passage des ventes aux enchères :