La Villa Montald, un espace de partage et de multilinguisme
([Culture et Médias, Sorties] 2022-09-01 (DaarDaar))
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Nichée dans un coin de verdure à Woluwe-Saint-Lambert, la Villa Montald abrite une multitude d’activités culturelles dont des ateliers de tissage, des cours de musique en néerlandais et en anglais, une salle de concert… Autrefois lieu de rencontre entre artistes, la villa a été construite par le peintre et sculpteur Constant Montald en 1909. DaarDaar vous propose un petit tour de la Villa Montald, symbole de bilinguisme et de belgitude.
À l’entrée du parc de Roodebeek se trouve une imposante bâtisse. Avant d’être rachetée par la commune de Woluwe-Saint-Lambert, la Villa Montald servait d’atelier et de demeure au peintre d’origine gantoise, connu pour ses très grands tableaux. Avec l’aide de son ami, le poète Émile Verhaeren, lui aussi bilingue et d’origine flamande, ils organisaient régulièrement des rencontres littéraires et culturelles à la Villa de Montald.
Non loin de là, Émile Devos avait aussi élu domicile. Le bâtiment est aujourd’hui devenu le musée communal de Woluwe-Saint-Lambert.
A la mort de Constant Montald, son unique héritier vend la villa et ses alentours à la commune de Woluwe Saint-Lambert, qui y construit un complexe scolaire appelé école « Princesse Paola ». La propriété devient le Roodebeekcentrum. Subventionné par la VGC ( Vlaamse Gemeenschapscommisie , l’équivalent flamand de la COCOF), le centre propose des activités pour les jeunes néerlandophones pendant 50 ans. En 2018, le Roodebeekcentrum ferme et le projet est repris par Daniel Maes. La Villa Montald est en collaboration avec la maison de jeunesse, De jeugdhuis De Schakel, gérée par Thierry Wellens, et l’unité de scout locale.
L’ancienne demeure d’Émile Devos, transformée en musée
Depuis la création de l’ASBL les ateliers Montald en avril 2022, par Florentino Sotomayor, l’association organise des ateliers et stages musicaux pour les enfants et les adultes. Les cours se veulent ludiques et multilingues. Les professeurs donnent leurs leçons en français, en anglais et/ou en néerlandais. En plus des traditionnels cours de piano et de guitare, on peut y apprendre entre autres le cajón, une caisse de résonnance d’origine péruvienne utilisée pour le flamenco, ou le handpan, une sorte de grosse timbale en métal. Il y a aussi des ateliers d’éveil musical et d’improvisation et des jams sessions .
[1]Non, Bruxelles n’a pas oublié le néerlandais
« Il ne faut pas être un musicien performant pour y participer, ni avoir étudié le solfège », raconte Isabelle. Elle suit les cours de blues harmonica, presqu’introuvables en Belgique. Elle apprécie le professionnalisme des professeurs et l’ambiance détendue. « Avant je n’osais pas jouer en face d’autres personnes, maintenant je participe avec plaisir aux cours collectifs », explique Isabelle. Petit plus : « En ce qui me concerne, j’ai en plus pu amener mon chien qui est devenu la mascotte du cours ».
Bert Werbrouck professeur de blues harmonica et Angus la mascotte
Noé suit les cours collectif et individuel de cajón et de batterie, ce dernier est déjà complet. Il apprécie beaucoup le cadre : « Surtout en été pour les pauses en plein air et les riverain.es ne sont pas embêté.es par le bruit des instruments « . Bartek, qui a choisi le cours d’harmonica, partage cet avis : « la Villa Montald se trouve dans un coin de verdure, loin du bruit de la ville « . Il explique que le lieu est parfait pour partager sa passion et rencontrer d’autres cultures. « Il y a un vrai esprit d’entraide et nous terminons le cours au bar de la villa » rajoute Noé.
En pleine session d’harmonica
La solidarité et l’échange sont des valeurs partagées au sein de la villa Montald où s’est également déroulées des collectes de fond notamment pour l’Ukraine. Le 25 juin dernier un concert de soutien a été organisé en collaboration avec l’association Promote Ukraine. En plus des levées de fonds, les ateliers Montald travaille régulièrement avec l’ASBL LaMiSol qui récupère les instruments inutilisés pour les envoyer en Afrique. Leur objectif est de soutenir les musiciens au Togo, et dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, en leur mettant à disposition toutes sortes d’instruments en échange de cours de musique aux populations locales. Preuve en est que la Villa Montald arrive à poursuivre son héritage culturel et de favoriser les échanges en néerlandais et en français !
[2]7 idées de sorties gratuites pour améliorer votre néerlandais cet été
[1] https://daardaar.be/rubriques/opinions/non-bruxelles-na-pas-oublie-le-neerlandais/
[2] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/7-idees-de-sorties-gratuites-pour-ameliorer-votre-neerlandais-cet-ete/
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Non loin de là, Émile Devos avait aussi élu domicile. Le bâtiment est aujourd’hui devenu le musée communal de Woluwe-Saint-Lambert.
A la mort de Constant Montald, son unique héritier vend la villa et ses alentours à la commune de Woluwe Saint-Lambert, qui y construit un complexe scolaire appelé école « Princesse Paola ». La propriété devient le Roodebeekcentrum. Subventionné par la VGC ( Vlaamse Gemeenschapscommisie , l’équivalent flamand de la COCOF), le centre propose des activités pour les jeunes néerlandophones pendant 50 ans. En 2018, le Roodebeekcentrum ferme et le projet est repris par Daniel Maes. La Villa Montald est en collaboration avec la maison de jeunesse, De jeugdhuis De Schakel, gérée par Thierry Wellens, et l’unité de scout locale.
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S’ouvrir aux langues grâce à la musique
Depuis la création de l’ASBL les ateliers Montald en avril 2022, par Florentino Sotomayor, l’association organise des ateliers et stages musicaux pour les enfants et les adultes. Les cours se veulent ludiques et multilingues. Les professeurs donnent leurs leçons en français, en anglais et/ou en néerlandais. En plus des traditionnels cours de piano et de guitare, on peut y apprendre entre autres le cajón, une caisse de résonnance d’origine péruvienne utilisée pour le flamenco, ou le handpan, une sorte de grosse timbale en métal. Il y a aussi des ateliers d’éveil musical et d’improvisation et des jams sessions .
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Noé suit les cours collectif et individuel de cajón et de batterie, ce dernier est déjà complet. Il apprécie beaucoup le cadre : « Surtout en été pour les pauses en plein air et les riverain.es ne sont pas embêté.es par le bruit des instruments « . Bartek, qui a choisi le cours d’harmonica, partage cet avis : « la Villa Montald se trouve dans un coin de verdure, loin du bruit de la ville « . Il explique que le lieu est parfait pour partager sa passion et rencontrer d’autres cultures. « Il y a un vrai esprit d’entraide et nous terminons le cours au bar de la villa » rajoute Noé.
En pleine session d’harmonica
La solidarité et l’échange sont des valeurs partagées au sein de la villa Montald où s’est également déroulées des collectes de fond notamment pour l’Ukraine. Le 25 juin dernier un concert de soutien a été organisé en collaboration avec l’association Promote Ukraine. En plus des levées de fonds, les ateliers Montald travaille régulièrement avec l’ASBL LaMiSol qui récupère les instruments inutilisés pour les envoyer en Afrique. Leur objectif est de soutenir les musiciens au Togo, et dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, en leur mettant à disposition toutes sortes d’instruments en échange de cours de musique aux populations locales. Preuve en est que la Villa Montald arrive à poursuivre son héritage culturel et de favoriser les échanges en néerlandais et en français !
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[1] https://daardaar.be/rubriques/opinions/non-bruxelles-na-pas-oublie-le-neerlandais/
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