Dose booster pour les ados : le mauvais signal des autorités
([Politique] 2022-02-01 (Het Nieuwsblad))
- Reference: 2022-02_woman-gb25b0999c_1920
- News link: https://daardaar.be/rubriques/politique/dose-booster-pour-les-ados-le-mauvais-signal-des-autorites/
- Source link: https://www.nieuwsblad.be/cnt/dmf20220202_97679503
Si la dose booster n’est pas approuvée ou requise sur le plan médical pour les adolescents d’ici vendredi, le gouvernement flamand entend quand même la proposer. Cette attitude reviendrait à jeter plus d’un principe par-dessus bord.
Flash-back. Il y a plus d’un an, les vaccinations peinent à décoller. Ce retard s’explique notamment par le temps que prend l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour approuver les vaccins.
L’explication est claire : quelle que soit l’urgence de ces injections, aucun compromis ne sera fait quant à leur qualité. Aucun risque ne sera pris au niveau des effets secondaires. Il faut s’assurer de leur efficacité avant le lancement des campagnes vaccinales. Afin de susciter la confiance et de couper l’herbe sous le pied aux antivax.
Dans le cas où le gouvernement flamand fait cavalier seul demain, il renoncera à cette ligne de conduite. Tout ce qui a trait à la pandémie repose sur les preuves scientifiques et l’obtention de certitudes. Nous avons attendu l’approbation de l’EMA et du Conseil supérieur de la santé. Et là, tout à coup, on ferait fi de leur avis.
L’argument selon lequel cette dose permettra de réduire les contaminations chez les jeunes et de garder les écoles ouvertes est dépassé. Il aurait pu convaincre, mais maintenant que le pic d’Omicron est également passé et que le baromètre se dirige progressivement vers le code orange, ces justifications sont reléguées au rang de prétextes. La seule véritable raison semble plus prosaïque : les jeunes doivent pouvoir partir en vacances au ski ou faire le plein de vitamine D à Tenerife.
Les priver de cette expérience serait terrible. Les sacrifices demandés à cette génération ont déjà été énormes. Mais les obstacles dressés par les différents États membres de l’UE doivent être levés à l’échelon politique. Et oui, on peut se demander si l’EMA ne pourrait pas booster sa vitesse de croisière à l’avenir.
Les vaccins ne sont pas des médicaments contre le mal des transports ou la peur de l’avion. Ils servent à protéger la santé de tous. Pas à résoudre des problèmes administratifs. Les antivax ne manqueront pas l’occasion d’en tirer des munitions supplémentaires pour affirmer que le Covid est une conspiration visant à enrichir les grandes entreprises pharmaceutiques.
Flash-back. Il y a plus d’un an, les vaccinations peinent à décoller. Ce retard s’explique notamment par le temps que prend l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour approuver les vaccins.
L’explication est claire : quelle que soit l’urgence de ces injections, aucun compromis ne sera fait quant à leur qualité. Aucun risque ne sera pris au niveau des effets secondaires. Il faut s’assurer de leur efficacité avant le lancement des campagnes vaccinales. Afin de susciter la confiance et de couper l’herbe sous le pied aux antivax.
Dans le cas où le gouvernement flamand fait cavalier seul demain, il renoncera à cette ligne de conduite. Tout ce qui a trait à la pandémie repose sur les preuves scientifiques et l’obtention de certitudes. Nous avons attendu l’approbation de l’EMA et du Conseil supérieur de la santé. Et là, tout à coup, on ferait fi de leur avis.
L’argument selon lequel cette dose permettra de réduire les contaminations chez les jeunes et de garder les écoles ouvertes est dépassé. Il aurait pu convaincre, mais maintenant que le pic d’Omicron est également passé et que le baromètre se dirige progressivement vers le code orange, ces justifications sont reléguées au rang de prétextes. La seule véritable raison semble plus prosaïque : les jeunes doivent pouvoir partir en vacances au ski ou faire le plein de vitamine D à Tenerife.
Les priver de cette expérience serait terrible. Les sacrifices demandés à cette génération ont déjà été énormes. Mais les obstacles dressés par les différents États membres de l’UE doivent être levés à l’échelon politique. Et oui, on peut se demander si l’EMA ne pourrait pas booster sa vitesse de croisière à l’avenir.
Les vaccins ne sont pas des médicaments contre le mal des transports ou la peur de l’avion. Ils servent à protéger la santé de tous. Pas à résoudre des problèmes administratifs. Les antivax ne manqueront pas l’occasion d’en tirer des munitions supplémentaires pour affirmer que le Covid est une conspiration visant à enrichir les grandes entreprises pharmaceutiques.