Des bénévoles Limbourgeois à la rescousse de Liégeois inondés
([Rubriques] 2021-07-01 (Het Belang Van Limburg))
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Ce samedi, une équipe de nettoyeurs bénévoles quittera Beringen à destination d’Angleur, une des communes lourdement frappées par les inondations.
Sukran et Hatice, à l’initiative du projet, l’assurent : « nous recommencerons tant qu’il y aura des demandes d’aide au nettoyage. » Originaires de Beringen, Hatice Baloglu et Sukran Zevne sont enseignantes toutes les deux ; depuis les inondations, elles ont déjà organisé plusieurs collectes au profit des personnes sinistrées. Avec un groupe de bénévoles, elles se préparent à partir en Wallonie pour aider au nettoyage.
« La première fois, lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous sommes restées tétanisées devant ce spectacle. Et cette sensation nous reprend chaque fois que nous arrivons sur place. Partout, des monceaux de gravats s’amoncellent. Les enfants tournent en rond sans trop savoir quoi faire, car il ne reste plus rien de leur quartier. C’est notre pays, et pourtant on dirait une zone de guerre. Nous avons tout de suite compris que le travail ne manquait pas. Alors cette semaine, nous avons lancé un appel sur les réseaux sociaux pour constituer une équipe de nettoyage au départ de Beringen. Sur place, là-bas, les gens ont dramatiquement besoin d’aide, et le plus vite possible », ajoute Sukran Zeyne, l’une des initiatrices du projet.
Samedi, au volant d’une camionnette bourrée de produits de nettoyage et de biens de première nécessité, et accompagnées d’une vingtaine de volontaires, elles vont reprendre la route.
« Sur place, nous avons un interlocuteur qui est bien au courant des besoins ; il nous montrera où nous pouvons nous rendre utiles », réplique Hatice. C’est surtout à Angleur, Pepinster et Verviers qu’il reste beaucoup à faire. Surtout dans les quartiers les plus défavorisés. Nous allons nous répartir en petits groupes, et aider les gens à nettoyer leur maison.
Un grand nombre de jeunes a répondu à l’appel. Pour Hatice, « c’est réconfortant de voir tous ces jeunes qui veulent participer aux travaux de nettoyage. Eux aussi veulent apporter leur pierre à l’édifice. En même temps, pour eux, c’est une bonne expérience. »
Aleyana Citinkaya, 20 ans, habite à Beringen et fait partie de l’équipe de volontaires. « Franchement, sacrifier quelques jours de vacances pour donner un coup de main, c’est bien le moins que je puisse faire en ce moment », explique-t-elle. « Ces gens ont tout perdu, ils vivent éparpillés chez des amis et dans leur famille. Au lieu de profiter des vacances, ils sont là, chaque jour, à reprendre la lutte pour reconstruire leur logement. Sans compter tout le côté émotionnel de la situation pour ces personnes. » Vivienne Modave, 46 ans, ira donner un coup de main, elle aussi. « Les petits ruisseaux font les grandes rivières », soupire-t-elle. « Si je devais un jour vivre une situation pareille, moi aussi, j’apprécierais d’être aidée. »
Sur une journée, Hatice, Sukran et leurs volontaires compte aider 10 familles à nettoyer leur logement. « Nous recommencerons, encore et encore, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de demande d’aide pour le nettoyage. Heureusement, nous travaillons toutes les deux dans l’enseignement, alors nous pouvons nous consacrer à ce projet à plein temps. La solidarité, c’est essentiel : comment une personne seule pourrait-elle survivre à une telle catastrophe sans aide ? Nous sommes déjà venues sur place à plusieurs reprises ; nous avons vu à quel point les sinistrés appréciaient notre aide. Ça fait toujours quelque chose », soulignent en chœur Hatice et Sukran.
Sukran et Hatice, à l’initiative du projet, l’assurent : « nous recommencerons tant qu’il y aura des demandes d’aide au nettoyage. » Originaires de Beringen, Hatice Baloglu et Sukran Zevne sont enseignantes toutes les deux ; depuis les inondations, elles ont déjà organisé plusieurs collectes au profit des personnes sinistrées. Avec un groupe de bénévoles, elles se préparent à partir en Wallonie pour aider au nettoyage.
Zone de guerre
« La première fois, lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous sommes restées tétanisées devant ce spectacle. Et cette sensation nous reprend chaque fois que nous arrivons sur place. Partout, des monceaux de gravats s’amoncellent. Les enfants tournent en rond sans trop savoir quoi faire, car il ne reste plus rien de leur quartier. C’est notre pays, et pourtant on dirait une zone de guerre. Nous avons tout de suite compris que le travail ne manquait pas. Alors cette semaine, nous avons lancé un appel sur les réseaux sociaux pour constituer une équipe de nettoyage au départ de Beringen. Sur place, là-bas, les gens ont dramatiquement besoin d’aide, et le plus vite possible », ajoute Sukran Zeyne, l’une des initiatrices du projet.
Répondre aux besoins
Samedi, au volant d’une camionnette bourrée de produits de nettoyage et de biens de première nécessité, et accompagnées d’une vingtaine de volontaires, elles vont reprendre la route.
« Sur place, nous avons un interlocuteur qui est bien au courant des besoins ; il nous montrera où nous pouvons nous rendre utiles », réplique Hatice. C’est surtout à Angleur, Pepinster et Verviers qu’il reste beaucoup à faire. Surtout dans les quartiers les plus défavorisés. Nous allons nous répartir en petits groupes, et aider les gens à nettoyer leur maison.
Des jeunes motivés
Un grand nombre de jeunes a répondu à l’appel. Pour Hatice, « c’est réconfortant de voir tous ces jeunes qui veulent participer aux travaux de nettoyage. Eux aussi veulent apporter leur pierre à l’édifice. En même temps, pour eux, c’est une bonne expérience. »
Aleyana Citinkaya, 20 ans, habite à Beringen et fait partie de l’équipe de volontaires. « Franchement, sacrifier quelques jours de vacances pour donner un coup de main, c’est bien le moins que je puisse faire en ce moment », explique-t-elle. « Ces gens ont tout perdu, ils vivent éparpillés chez des amis et dans leur famille. Au lieu de profiter des vacances, ils sont là, chaque jour, à reprendre la lutte pour reconstruire leur logement. Sans compter tout le côté émotionnel de la situation pour ces personnes. » Vivienne Modave, 46 ans, ira donner un coup de main, elle aussi. « Les petits ruisseaux font les grandes rivières », soupire-t-elle. « Si je devais un jour vivre une situation pareille, moi aussi, j’apprécierais d’être aidée. »
Aide appréciée
Sur une journée, Hatice, Sukran et leurs volontaires compte aider 10 familles à nettoyer leur logement. « Nous recommencerons, encore et encore, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de demande d’aide pour le nettoyage. Heureusement, nous travaillons toutes les deux dans l’enseignement, alors nous pouvons nous consacrer à ce projet à plein temps. La solidarité, c’est essentiel : comment une personne seule pourrait-elle survivre à une telle catastrophe sans aide ? Nous sommes déjà venues sur place à plusieurs reprises ; nous avons vu à quel point les sinistrés appréciaient notre aide. Ça fait toujours quelque chose », soulignent en chœur Hatice et Sukran.