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  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

« Pas de commentaires » : les employés de la VRT muselés par leur patron ?

([Culture et Médias] 2019-06-01 (Het Laatste Nieuws))


Le patron de la VRT, Frederik Delaplace, s’attaque aux opérations de sabotage venues de l’intérieur. En cause : des fuites à répétition. Ceux qui seront démasqués prendront la porte, prévient-il. Seul le service de presse est désormais autorisé à communiquer avec l’extérieur au sujet du radiodiffuseur public. Les employés, quant à eux, doivent s’en tenir à un mot d’ordre : « pas de commentaires ». C’est ce qu’il ressort d’un courriel envoyé par le dirigeant aux membres du personnel… qui a lui-même fuité.

Toutes les trois semaines, Frederik Delaplace rédige un billet à l’intention des membres du personnel de la VRT. Mais celui de lundi dernier a très vite provoqué une déflagration dans les locaux du boulevard Reyers. « Pas de commentaires », le titre choisi par le patron du radiodiffuseur, fait référence non pas à la première moitié de sa communication, dans laquelle il revient sur les bons chiffres de l’entreprise, mais à la nouvelle stratégie de communication qu’il entend imposer au personnel. « Nous sommes très exposés et notre réussite fait des envieux », écrit le dirigeant. « Il est donc important que le récit que nous livrons au reste du monde reste clair et cadré. Le service communication a mis au point une stratégie bien définie en ce sens, mais elle ne peut porter ses fruits que si nous cessons de nous mettre des bâtons dans les roues. »

Mettre fin aux fuites sur-le-champ



Frederik Delaplace vise notamment, par ces propos, des déclarations inconsidérées aux journalistes, la divulgation d’informations confidentielles et certains messages publiés de manière irréfléchie. Le moment choisi pour ce rappel à l’ordre ne doit rien au hasard : voilà plusieurs mois que la VRT est prise dans la tourmente. Il y a d’abord eu le vaste plan de licenciement, aussi vaste qu’inattendu, puis l’externalisation du feuilleton « Thuis », confié à une société de production privée pour des raisons d’économies, sans compter le démantèlement complet des rédactions régionales de Radio 2 et les erreurs de communication concernant le dossier des contrats d’exclusivité. Sur tous ces sujets, il y a eu des fuites. Frederik Delaplace entend y mettre fin sans plus tarder. Il l’avait d’ailleurs déjà fait savoir lors d’une réunion rassemblant les 40 plus grandes figures de la VRT. « Il faut que les fuites d’informations cessent. Je chercherai à savoir qui en est à l’origine et ceux qui seront démasqués prendront la porte », avait-il alors affirmé sur un ton péremptoire.

[1]La VRT sous-traite son feuilleton phare… aux frais des francophones ?

Dans son message au personnel (qui a lui-même fuité), Frederik Delaplace se montre déjà moins catégorique. « J’ai demandé à l’équipe chargée de la communication d’actualiser les directives à ce sujet une nouvelle fois et de vous les transmettre. Une fois que ce sera fait, nous veillerons à ce qu’elles soient strictement appliquées. Voici d’ores et déjà une règle d’or : les communications au sujet de la VRT doivent impérativement émaner du service communication ou passer par celui-ci. Pour tous les autres cas, voici le mot d’ordre : pas de commentaires. »

Le porte-parole de la VRT, Bob Vermeir, est désormais, plus que jamais, la seule personne habilitée à s’exprimer au nom du radiodiffuseur public. « Dans toute entreprise, il est parfaitement normal que seuls les porte-paroles répondent aux questions des journalistes », explique le directeur. « Les critiques internes peuvent toujours être discutées en interne. Le Code d’intégrité stipule clairement que les salariés ne doivent pas causer de tort à leur employeur. Il en va ainsi dans toutes les sociétés. »

Colère des syndicats



Les syndicats de la VRT dénoncent la démarche de Frederik Delaplace. Sur place, les employés l’assimilent à la mise en place d’une interdiction de s’exprimer, explique Wies Descheemaecker, syndicaliste CGSP. « Outre la loyauté envers le radiodiffuseur en tant qu’institution, il y a aussi le droit à la liberté d’expression et le devoir d’intervenir si les choses tournent mal. La VRT ne peut s’améliorer et se renforcer que si nous pouvons continuer à mener une réflexion critique et à exprimer nos pensées. Depuis les licenciements de l’année dernière et la privatisation de “Thuis”, il règne une culture de la peur dans l’entreprise. Nous nous opposons à l’idée que toutes les communications de la VRT doivent passer par le projet concocté par le service communication. »

[2]La VRT crée la polémique et se met à dos les gouverneurs de provinces



[1] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/la-vrt-sous-traite-son-feuilleton-phare-aux-frais-des-francophones/

[2] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/la-vrt-cree-la-polemique-et-se-met-a-dos-les-gouverneurs-de-provinces/



The Socioeconomic Group Formerly Known As "Geeks"

Nobody wants to be called a "geek" anymore. The label, once worn proudly by
members of the tech community as a symbol of their separation from mainstream
society, is now suddenly out of style.

It all started last week when some clueless PR firm released a list of the
"Top 100 Geeks", including such anti-geeks as Bill Gates, Janet Reno, Paul
Allen, and Jeff "One-Click" Bezos. Meanwhile, the Wall Street Journal reported
that businessmen in South Korea are striving for the "Geek Chic" image by
dressing like Bill Gates.

Now that the Chief Bloatware Architect has been identified as a "geek",
everybody else has bailed ship. Still undecided on a new label, the community
now calls itself the S.E.G.K.A.G. (SocioEconomic Group formerly Known As
Geeks).

"I cannot tolerate belonging to the same subculture as Bill Gates!" explained
one former geek. "If that manifestation of evil is called a 'geek', then so be
it. I am now officially a nerd."