Observation extrêmement rare en France: une orque filmée dans l’embouchure de la Seine
(2022-05-25_14-37-54)
- Reference: 2022-05-25_14-37-54_observation-extremement-rare-en-france-u
- News link: https://www.7sur7.be/monde/observation-extremement-rare-en-france-une-orque-filmee-dans-lembouchure-de-la-seine~a645199a/
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C’est un phénomène rarissime en France: une orque a été observée dans la baie de la Seine. Les spécialistes s’inquiètent de la santé du mammifère marin.
Le 5 avril dernier, l’orque, qui est un mâle, a été repérée et filmée pour la première fois à une trentaine de kilomètres de la côte, selon le GECC (Groupe d’Etude des Cétacés du Cotentin). L’animal est depuis resté dans les environs, allant même jusqu’à Honfleur, dans le Calvados. Récemment, il a été observé au bac de Yainville, à plus de 60 kilomètres de l’embouchure du fleuve.
La présence de l’orque dans cette zone d’eau douce intrigue les spécialistes. “Cela peut être un jeune qui aurait été exclu d’un groupe ou qui se serait isolé de lui-même en raison d’une maladie, qui serait venu peut-être aussi dans des eaux plus calmes pour se nourrir plus facilement”, explique Delphine Eloi, directrice du GECC, à BFMTV.
Son pronostic vital inquiète. Le comportement du mammifère indique qu’il semble en difficulté, amaigri, et qu’il pourrait avoir un problème de santé. “Quand les orques ne sont plus dans leur groupe, elles sont quasiment condamnées. C’est la sélection naturelle”, déclare Gérard Mauger, vice-président et fondateur du GECC. Il est recommandé à la population de ne pas l’approcher.
Le 5 avril dernier, l’orque, qui est un mâle, a été repérée et filmée pour la première fois à une trentaine de kilomètres de la côte, selon le GECC (Groupe d’Etude des Cétacés du Cotentin). L’animal est depuis resté dans les environs, allant même jusqu’à Honfleur, dans le Calvados. Récemment, il a été observé au bac de Yainville, à plus de 60 kilomètres de l’embouchure du fleuve.
La présence de l’orque dans cette zone d’eau douce intrigue les spécialistes. “Cela peut être un jeune qui aurait été exclu d’un groupe ou qui se serait isolé de lui-même en raison d’une maladie, qui serait venu peut-être aussi dans des eaux plus calmes pour se nourrir plus facilement”, explique Delphine Eloi, directrice du GECC, à BFMTV.
Son pronostic vital inquiète. Le comportement du mammifère indique qu’il semble en difficulté, amaigri, et qu’il pourrait avoir un problème de santé. “Quand les orques ne sont plus dans leur groupe, elles sont quasiment condamnées. C’est la sélection naturelle”, déclare Gérard Mauger, vice-président et fondateur du GECC. Il est recommandé à la population de ne pas l’approcher.