Trains, bus, poubelles... Tout ce qu’il faut savoir sur l’impact de la grève du 31 mai à Charleroi: “Intenable”
(2022-05-23_20-00-46)
- Reference: 2022-05-23_20-00-46_trains-bus-poubelles-tout-ce-quil-faut-s
- News link: https://www.7sur7.be/belgique/trains-bus-poubelles-tout-ce-quil-faut-savoir-sur-limpact-de-la-greve-du-31-mai-a-charleroi-intenable~a1c80c98/
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Les syndicats mèneront le mardi 31 mai une journée d'action nationale dans les services publics. Leur démonstration vise à dénoncer le "malaise général" dans le secteur. La Centrale Générale du Service Public (CGSP) a déposé un préavis de grève national. Y compris pour le rail. La mobilisation s'étendra à tous les services publics, fédéraux, communautaires et régionaux. Ceci dit, elle sera différente en fonction des régions. À Charleroi, les syndicats ont d’ores et déjà dévoilé la plus grosse partie de leur programme.
Pas de ramassage de poubelles. Très peu de bus, de métros ou de trains. Aucun service dans les maisons communales. Aucun accueil pour la sécurité sociale, pour la recherche d’emploi, pour la formation professionnelle ou pour l’aménagement du territoire et l’urbanisme. Très peu de cours et de garderies dans les écoles. C’est ce à quoi il faut s’attendre à Charleroi ce mardi 31 mai 2022.
(3)
[1]
Journée d’actions syndicales: opération coup de poing devant la centrale TotalEnergies à Charleroi
[2]
Pensions, pouvoir d’achat, emploi: les priorités du gouvernement De Croo pour les semaines à venir
[3]
Environ 3.500 manifestants à Liège pour une amélioration du pouvoir d'achat
En effet, l’Intercommunale de gestion intégrée des déchets dans la région de Charleroi, Tibi, le Service Public Fédéral (SPF) Finances, l’Office National de l’EMploi (ONEM), l’Office wallon de la Formation et de l’emploi (Forem), le Transport En Commun (TEC), l’Hôtel de Ville et les maisons communales de Charleroi ainsi que le Service Public de Wallonie (SPW) situé à la rue de l’Écluse seront tous fermés dans la plus grande métropole wallonne.
Beaucoup de travailleuses et travailleurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) et par corollaire, de l’enseignement suivront le mouvement. Les Accueils Temps Libres (ATL) aussi.
La Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB), elle, débraiera partiellement puisqu’elle devra respecter un service minimum. En effet, il est d'application depuis 2019 malgré les réticences syndicales. Enfin, le personnel de la prison de Jamioulx (Ham-sur-Heure/Nalinnes) se croisera les bras. Pas de visite pour les détenu(e)s donc!
Dès six heures du matin, des piquets de grève seront installés devant les administrations qui posent le plus de problèmes dans la région. Là où la situation est plus acceptable aux yeux des syndicats, une séance d’informations sera administrée au public. En matinée, des affilié(e)s se positionneront également aux quatre ronds-points les plus importants de Charleroi. “Nous ne voulons pas bloquer la circulation. Mais lorsque les véhicules seront pris dans les embouteillages, nous en profiterons pour expliquer aux automobilistes la raison de notre mécontentement. Nous chercherons leur soutien” s’exprime la secrétaire régionale de la Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC) Services publics, Mounia Benslama.
Elle et ses collègues mettent un point d’honneur à organiser cette consultation: “La liberté syndicale est en danger. Des responsables de nos organisations font de plus en plus l’objet de plaintes de la part de citoyens. C’est donc important d’éclairer la population sur notre situation. De nos jours et même si c’est légalement interdit, des employeurs publics n’hésitent pas non plus à licencier des délégués syndicaux. Ils s’en foutent de devoir payer des indemnités complémentaires vu que c’est de l’argent public. Pas mal d’administrations ne respectent pas non plus le Pacte social”.
Élaboré en 1944, le Pacte social en Belgique a instauré les principes de la concertation sociale entre organisations syndicales et patronales, des mécanismes de détermination des salaires et de la sécurité sociale.
“La concertation ne constitue plus la panacée pour nos responsables politiques. Quand tout le monde se rendra compte de son caractère essentiel, il sera trop tard. Le service public aura disparu” enchaîne le secrétaire régional de la CGSP Administration et Institutions (CGSP Admi), Philippe Barbion.
Quatre revendications majeures seront mises en avant le 31 mai prochain:
• l’amélioration des conditions de travail;
• l’augmentation du pouvoir d’achat;
• la défense des collègues syndicaux;
• la reconnaissance de toute une série de métiers lourds et pénibles dans le calcul de la pension.
“Cela fait des années que les budgets subissent des cures d’amaigrissement dans le secteur public. Le personnel qui part à la retraite n’est pas remplacé. Ce qui augmente énormément la charge de travail pour les salariés restants. C’est devenu intenable”.
Cela a deux conséquences. Tout d’abord, la qualité du travail exercé diminue. “Des erreurs sont commises par les agents en charge du paiement des enseignants, par exemple. Tout ça parce que ce service est en sous-effectif” témoigne la secrétaire régionale de la CGSP Administrations et Ministères (CGSP Amio), Carole Peromet.
Ensuite, la santé des travailleuses et travailleurs s’en ressent: “L’une des responsables des SAJ (NDLR. Services de l’Aide à la Jeunesse) est notamment en burn-out. Pourtant, elle adore son boulot. Mais elle se sent incapable de l’exercer dans les conditions actuelles”.
Les émoluments posent aussi souci: “Il faut revoir les barèmes. Certains sont embauchés à mi-temps. Cela leur rapporte 800 euros par mois. Avec l’inflation que l’on connaît, c’est devenu impossible pour eux de vivre dignement”.
Le secrétaire général de la CGSP Enseignement, Christophe Hemberg, emboîte le pas: “Pour l’entièreté de notre secteur, on nous accorde 32 millions d’euros. Cela représente une prime annuelle de 100 euros brut d’ici à 2024. C’est clairement insuffisant”. Or, des efforts ont été demandés au personnel du secteur durant la pandémie: “Nous avons servi de variable d’ajustement pour le monde économique. Pour que les parents puissent assurer leur job, nous avons dû accueillir leurs enfants”.
Le président de la CGSP tram-bus-métro à Charleroi, Serge Delchambre, ne s’estime pas mieux loti: “Cela fait plus de 20 ans que nos salaires n’ont plus augmenté”.
D’après eux, les conséquences ne sont pas des moindres. “Au TEC, on ne parvient plus à engager personne. Pourtant, beaucoup réussissent les tests pour être embauchés. Mais lorsqu’ils apprennent leur rémunération, ils ont vite fait de repartir dans le secteur privé. Prenons l’exemple d'un chauffeur qui débute. Il doit se lever à trois heures du matin pour terminer à midi ou 13 heures. Tout ça pour un salaire de 1.200 euros. Et le problème est identique pour les mécaniciens ou le service technique”.
Dans l’enseignement, le constat est le même. Ou presque. “Certains cherchent à quitter le métier quand ils voient comment ils sont traités. Tout le monde n’a pas le loisir de professer dans un établissement proche de son domicile. Plusieurs doivent parcourir 50 kilomètres pour rejoindre leur lieu de travail. Quand on voit le prix du carburant aujourd’hui, ils en viennent quasiment à payer pour bosser. Après, on va me dire que les transports en commun existent. Oui, mais tous les endroits ne sont pas bien desservis. Certaines écoles se situent dans des coins reculés” commente Christophe Hemberg.
“Avant, on ne touchait pas un super salaire, mais on avait une belle pension dans les services publics. Depuis que l’ancien ministre, Daniel Bacquelaine, a sorti son plan pour les pensions, ce n’est plus le cas. Être nommé dans l’administration publique n’est plus aussi intéressant que dans le passé” complète Philippe Barbion.
Le 13 mai dernier, des manifestations régionales avaient déjà eu lieu en Wallonie pour réclamer une augmentation des salaires, une baisse des prix de l’énergie, un meilleur remboursement des frais de déplacement et une hausse du pouvoir d’achat de manière générale. Elles avaient fait suite à un autre mouvement dans tout le pays le 22 avril 2022.
Retrouvez, [4]ici , toute l’actualité de Charleroi et de sa région.
[5]Les syndicats dans la rue vendredi pour réclamer une hausse du pouvoir d’achat: à quoi faut-il s’attendre?
[6]Une action “Coup de poing” va perturber Charleroi vendredi: “C’est de la provocation”
[7]Ils sont venus de tout le pays pour manifester à Charleroi: “Les juges ne peuvent enquêter comme ils le souhaiteraient”
[1] https://www.7sur7.be/belgique/journee-dactions-syndicales-operation-coup-de-poing-devant-la-centrale-totalenergies-a-charleroi~ae9f816e/
[2] https://www.7sur7.be/belgique/pensions-pouvoir-dachat-emploi-les-priorites-du-gouvernement-de-croo-pour-les-semaines-a-venir~af0eac8b/
[3] https://www.7sur7.be/belgique/environ-3-500-manifestants-a-liege-pour-une-amelioration-du-pouvoir-d-achat~a3421b3e/
[4] https://www.7sur7.be/dossier/charleroi-et-sa-region~d23cc81f8-3447-48ed-9754-94ad6aa3df55/?page=1
[5] https://www.7sur7.be/belgique/les-syndicats-dans-la-rue-vendredi-pour-reclamer-une-hausse-du-pouvoir-dachat-a-quoi-faut-il-s-attendre~a524405f/
[6] https://www.7sur7.be/belgique/une-action-coup-de-poing-va-perturber-charleroi-vendredi-cest-de-la-provocation~a5d9b24a/
[7] https://www.7sur7.be/belgique/ils-sont-venus-de-tout-le-pays-pour-manifester-a-charleroi-les-juges-ne-peuvent-enqueter-comme-ils-le-souhaiteraient~a8998459/
Pas de ramassage de poubelles. Très peu de bus, de métros ou de trains. Aucun service dans les maisons communales. Aucun accueil pour la sécurité sociale, pour la recherche d’emploi, pour la formation professionnelle ou pour l’aménagement du territoire et l’urbanisme. Très peu de cours et de garderies dans les écoles. C’est ce à quoi il faut s’attendre à Charleroi ce mardi 31 mai 2022.
Lire aussi
(3)
[1]
Journée d’actions syndicales: opération coup de poing devant la centrale TotalEnergies à Charleroi
[2]
Pensions, pouvoir d’achat, emploi: les priorités du gouvernement De Croo pour les semaines à venir
[3]
Environ 3.500 manifestants à Liège pour une amélioration du pouvoir d'achat
En effet, l’Intercommunale de gestion intégrée des déchets dans la région de Charleroi, Tibi, le Service Public Fédéral (SPF) Finances, l’Office National de l’EMploi (ONEM), l’Office wallon de la Formation et de l’emploi (Forem), le Transport En Commun (TEC), l’Hôtel de Ville et les maisons communales de Charleroi ainsi que le Service Public de Wallonie (SPW) situé à la rue de l’Écluse seront tous fermés dans la plus grande métropole wallonne.
Enseignement, SNCB, prison
Beaucoup de travailleuses et travailleurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) et par corollaire, de l’enseignement suivront le mouvement. Les Accueils Temps Libres (ATL) aussi.
La Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB), elle, débraiera partiellement puisqu’elle devra respecter un service minimum. En effet, il est d'application depuis 2019 malgré les réticences syndicales. Enfin, le personnel de la prison de Jamioulx (Ham-sur-Heure/Nalinnes) se croisera les bras. Pas de visite pour les détenu(e)s donc!
Piquets et ronds-points
Dès six heures du matin, des piquets de grève seront installés devant les administrations qui posent le plus de problèmes dans la région. Là où la situation est plus acceptable aux yeux des syndicats, une séance d’informations sera administrée au public. En matinée, des affilié(e)s se positionneront également aux quatre ronds-points les plus importants de Charleroi. “Nous ne voulons pas bloquer la circulation. Mais lorsque les véhicules seront pris dans les embouteillages, nous en profiterons pour expliquer aux automobilistes la raison de notre mécontentement. Nous chercherons leur soutien” s’exprime la secrétaire régionale de la Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC) Services publics, Mounia Benslama.
Elle et ses collègues mettent un point d’honneur à organiser cette consultation: “La liberté syndicale est en danger. Des responsables de nos organisations font de plus en plus l’objet de plaintes de la part de citoyens. C’est donc important d’éclairer la population sur notre situation. De nos jours et même si c’est légalement interdit, des employeurs publics n’hésitent pas non plus à licencier des délégués syndicaux. Ils s’en foutent de devoir payer des indemnités complémentaires vu que c’est de l’argent public. Pas mal d’administrations ne respectent pas non plus le Pacte social”.
Concertation sociale
Élaboré en 1944, le Pacte social en Belgique a instauré les principes de la concertation sociale entre organisations syndicales et patronales, des mécanismes de détermination des salaires et de la sécurité sociale.
“La concertation ne constitue plus la panacée pour nos responsables politiques. Quand tout le monde se rendra compte de son caractère essentiel, il sera trop tard. Le service public aura disparu” enchaîne le secrétaire régional de la CGSP Administration et Institutions (CGSP Admi), Philippe Barbion.
Quatre revendications
Quatre revendications majeures seront mises en avant le 31 mai prochain:
• l’amélioration des conditions de travail;
• l’augmentation du pouvoir d’achat;
• la défense des collègues syndicaux;
• la reconnaissance de toute une série de métiers lourds et pénibles dans le calcul de la pension.
“Cela fait des années que les budgets subissent des cures d’amaigrissement dans le secteur public. Le personnel qui part à la retraite n’est pas remplacé. Ce qui augmente énormément la charge de travail pour les salariés restants. C’est devenu intenable”.
Qualité et santé
Cela a deux conséquences. Tout d’abord, la qualité du travail exercé diminue. “Des erreurs sont commises par les agents en charge du paiement des enseignants, par exemple. Tout ça parce que ce service est en sous-effectif” témoigne la secrétaire régionale de la CGSP Administrations et Ministères (CGSP Amio), Carole Peromet.
Ensuite, la santé des travailleuses et travailleurs s’en ressent: “L’une des responsables des SAJ (NDLR. Services de l’Aide à la Jeunesse) est notamment en burn-out. Pourtant, elle adore son boulot. Mais elle se sent incapable de l’exercer dans les conditions actuelles”.
Rémunération
Les émoluments posent aussi souci: “Il faut revoir les barèmes. Certains sont embauchés à mi-temps. Cela leur rapporte 800 euros par mois. Avec l’inflation que l’on connaît, c’est devenu impossible pour eux de vivre dignement”.
Le secrétaire général de la CGSP Enseignement, Christophe Hemberg, emboîte le pas: “Pour l’entièreté de notre secteur, on nous accorde 32 millions d’euros. Cela représente une prime annuelle de 100 euros brut d’ici à 2024. C’est clairement insuffisant”. Or, des efforts ont été demandés au personnel du secteur durant la pandémie: “Nous avons servi de variable d’ajustement pour le monde économique. Pour que les parents puissent assurer leur job, nous avons dû accueillir leurs enfants”.
Le président de la CGSP tram-bus-métro à Charleroi, Serge Delchambre, ne s’estime pas mieux loti: “Cela fait plus de 20 ans que nos salaires n’ont plus augmenté”.
Secteur public vs secteur privé
D’après eux, les conséquences ne sont pas des moindres. “Au TEC, on ne parvient plus à engager personne. Pourtant, beaucoup réussissent les tests pour être embauchés. Mais lorsqu’ils apprennent leur rémunération, ils ont vite fait de repartir dans le secteur privé. Prenons l’exemple d'un chauffeur qui débute. Il doit se lever à trois heures du matin pour terminer à midi ou 13 heures. Tout ça pour un salaire de 1.200 euros. Et le problème est identique pour les mécaniciens ou le service technique”.
Dans l’enseignement, le constat est le même. Ou presque. “Certains cherchent à quitter le métier quand ils voient comment ils sont traités. Tout le monde n’a pas le loisir de professer dans un établissement proche de son domicile. Plusieurs doivent parcourir 50 kilomètres pour rejoindre leur lieu de travail. Quand on voit le prix du carburant aujourd’hui, ils en viennent quasiment à payer pour bosser. Après, on va me dire que les transports en commun existent. Oui, mais tous les endroits ne sont pas bien desservis. Certaines écoles se situent dans des coins reculés” commente Christophe Hemberg.
Pensions
“Avant, on ne touchait pas un super salaire, mais on avait une belle pension dans les services publics. Depuis que l’ancien ministre, Daniel Bacquelaine, a sorti son plan pour les pensions, ce n’est plus le cas. Être nommé dans l’administration publique n’est plus aussi intéressant que dans le passé” complète Philippe Barbion.
Le 13 mai dernier, des manifestations régionales avaient déjà eu lieu en Wallonie pour réclamer une augmentation des salaires, une baisse des prix de l’énergie, un meilleur remboursement des frais de déplacement et une hausse du pouvoir d’achat de manière générale. Elles avaient fait suite à un autre mouvement dans tout le pays le 22 avril 2022.
Retrouvez, [4]ici , toute l’actualité de Charleroi et de sa région.
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[5]Les syndicats dans la rue vendredi pour réclamer une hausse du pouvoir d’achat: à quoi faut-il s’attendre?
[6]Une action “Coup de poing” va perturber Charleroi vendredi: “C’est de la provocation”
[7]Ils sont venus de tout le pays pour manifester à Charleroi: “Les juges ne peuvent enquêter comme ils le souhaiteraient”
[1] https://www.7sur7.be/belgique/journee-dactions-syndicales-operation-coup-de-poing-devant-la-centrale-totalenergies-a-charleroi~ae9f816e/
[2] https://www.7sur7.be/belgique/pensions-pouvoir-dachat-emploi-les-priorites-du-gouvernement-de-croo-pour-les-semaines-a-venir~af0eac8b/
[3] https://www.7sur7.be/belgique/environ-3-500-manifestants-a-liege-pour-une-amelioration-du-pouvoir-d-achat~a3421b3e/
[4] https://www.7sur7.be/dossier/charleroi-et-sa-region~d23cc81f8-3447-48ed-9754-94ad6aa3df55/?page=1
[5] https://www.7sur7.be/belgique/les-syndicats-dans-la-rue-vendredi-pour-reclamer-une-hausse-du-pouvoir-dachat-a-quoi-faut-il-s-attendre~a524405f/
[6] https://www.7sur7.be/belgique/une-action-coup-de-poing-va-perturber-charleroi-vendredi-cest-de-la-provocation~a5d9b24a/
[7] https://www.7sur7.be/belgique/ils-sont-venus-de-tout-le-pays-pour-manifester-a-charleroi-les-juges-ne-peuvent-enqueter-comme-ils-le-souhaiteraient~a8998459/