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Un faux plafond s’écroule à l’Hôtel de Ville de Charleroi: “Aucun suivi des bâtiments communaux”

(2022-05-20_21-33-41)


Interviews C’est un secret de Polichinelle. Les finances de la Ville de Charleroi sont dans le rouge foncé. Si les autorités communales font des efforts considérables pour remettre la cité à neuf, beaucoup de ses bâtiments sont dans un état d’un autre âge. Une nouvelle preuve nous en a été montrée mercredi matin.

Le faux plafond d’un bureau de l’Hôtel de Ville de Charleroi s’est écroulé. Il s’agit de celui de l’échevinat de la Mobilité et de la Sécurité routière, de l’Emploi et de l’Économie sociale, de la Transition écologique ainsi que... des Bâtiments et de l’Énergie. Heureusement, personne n’a été blessé. La mésaventure s’est produite à six heures du matin. “Nous nous levons tôt, mais quand même pas aussi tôt que cela. Le ciel ne nous est pas encore tombé sur la tête” plaisante Franco Megetto.

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Le porte-parole de l’Échevin de la Mobilité et de la Sécurité routière, de l’Emploi et de l’Économie sociale, de la Transition écologique, des Bâtiments et de l’Énergie, Xavier Desgain (Écolo) fait état de la situation actuelle: “Tout est déjà en cours de nettoyage. En attendant, nous faisons du télétravail. Nous sommes rodés avec la période du Covid-19 que nous avons connue. En plus, un seul bureau est endommagé. C’est celui de Xavier Desgain et de son chef de cabinet. Seulement quatre ou cinq personnes avaient l’habitude d’y officier. Et encore! Pas tous en même temps. Or, notre service compte trois locaux en enfilade dont une salle de réunion”.

Réfection rapide



La pièce détériorée ne mettra pas beaucoup de temps avant d’accueillir de nouveau du monde: “Il ne faudra pas lancer de marché public (NDLR. ce qui exige un long délai d’attente). Notre service du Bâtiment va faire péter l’entièreté du faux plafond. Une fois sécurisé, l’endroit sera de nouveau accessible au personnel. C’est prévu pour le milieu de la semaine prochaine. Durant l’été, une couche de peinture sera mise sur le vrai plafond”.

Autre priorité



Toutefois, l’accident est sérieux. Le pire a été évité par chance. Pas vraiment par prévoyance: “Nous avions remarqué une fente au plafond il y a deux mois de cela. Nous étions conscients qu’il fallait faire quelque chose. Mais nous avons été pris dans le mouvement de nos activités. Nous nous sommes dits que nous tiendrions encore un peu”. Ce qui ne s’est pas vérifié: “Notre priorité est de rénover les écoles, les centres sportifs, etc. Ensuite seulement, une rénovation de grande ampleur sera réalisée au sein de l’Hôtel de Ville. Toute la toiture sera refaite. Cela représente un budget de 20 à 25 millions d’euros”.

Aucune date n’a encore été fixée pour ce projet: “Nous avons préparé une fiche FEDER (NDLR. Fonds Européens de Développement Économique Régional). Nous devons encore la rentrer auprès de la Région Wallonne. C’est tout un travail! Nous ne faisons pas ce que nous voulons. L’Hôtel de Ville est un bâtiment classé. Cela implique que certains matériaux doivent être conservés”.

Causes



Bien sûr, la vétusté du bâtiment n’est pas étrangère à l’effondrement du faux plafond. Toutefois, la cause directe de cette péripétie n’est pas connue. Même si Franco Megetto a sa petite idée sur la question: “Des travaux d’envergure sont actuellement réalisés autour de l’Hôtel de Ville. Des gros engins y sont employés. Des marteaux-piqueurs aussi. Des vibrations ont peut-être agrandi la fissure au-dessus de nos têtes”.

Dysfonctionnement interne



Quoi qu’il en soit, le secrétaire régional de la Centrale Générale du Service Public Administration et Institutions (CGSP Admi), Philippe Barbion, ne rigole pas avec cette mésaventure. “Je suis déjà surpris de ne pas l’avoir appris par le service interne de la Ville de Charleroi, Prévention et sécurité. Le fait que ç'ait eu lieu dans un espace de l’échevinat du Bâtiment est encore plus particulier. C’est une chance que personne ne se trouvait à l’intérieur au moment de faits”.

Par ailleurs, il dénonce un dysfonctionnement interne au sein de l’administration communale: “Il n’y a aucun suivi des bâtiments communaux. Or, ils vieillissent. Logiquement, il devrait y avoir au moins une visite annuelle de tous les locaux. Ce n’est pas le cas. Le service Prévention et sécurité n’est pas assez étoffé. Il a pour mission d’inspecter tous les bâtiments de la Ville ainsi que ceux de l’enseignement. Pendant ce temps-là, il n’est composé que de deux à quatre membres du personnel. Certains immeubles n’ont plus été contrôlés depuis des années”.

Au moment où nous l’avons contacté, il lui était néanmoins impossible de nous indiquer depuis quand date la dernière visite dans le bureau abîmé. Mais jusqu’à présent, aucun ouvrier ou employé ne lui a fait part de craintes pour sa sécurité.

Retrouvez, [4]ici , toute l’actualité de Charleroi et de sa région.

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[5]Troisième action de grève consécutive à la Ville de Charleroi

[6]La grève tournante continue à la Ville de Charleroi, les techniciennes de surface en colère

[7]Le plan de la Ville de Charleroi pour ses piscines: “Pas moins de deux simultanément”



[1] https://www.7sur7.be/belgique/la-greve-tournante-continue-a-la-ville-de-charleroi-les-techniciennes-de-surface-en-colere~a6647090/

[2] https://www.7sur7.be/belgique/troisieme-action-de-greve-consecutive-a-la-ville-de-charleroi~a549eb63/

[3] https://www.7sur7.be/belgique/le-plan-de-la-ville-de-charleroi-pour-ses-piscines-pas-moins-de-deux-simultanement~aade0e6a/

[4] https://www.7sur7.be/dossier/charleroi-et-sa-region~d23cc81f8-3447-48ed-9754-94ad6aa3df55/?page=1

[5] https://www.7sur7.be/belgique/troisieme-action-de-greve-consecutive-a-la-ville-de-charleroi~a549eb63/

[6] https://www.7sur7.be/belgique/la-greve-tournante-continue-a-la-ville-de-charleroi-les-techniciennes-de-surface-en-colere~a6647090/

[7] https://www.7sur7.be/belgique/le-plan-de-la-ville-de-charleroi-pour-ses-piscines-pas-moins-de-deux-simultanement~aade0e6a/



Long ago, in a finite state far away, there lived a JOVIAL
character named Jack. Jack and his relations were poor. Often their
hash table was bare. One day Jack's parent said to him, "Our matrices
are sparse. You must go to the market to exchange our RAM for some
BASICs." She compiled a linked list of items to retrieve and passed it
to him.
So Jack set out. But as he was walking along a Hamilton path,
he met the traveling salesman.
"Whither dost thy flow chart take thou?" prompted the salesman
in high-level language.
"I'm going to the market to exchange this RAM for some chips
and Apples," commented Jack.
"I have a much better algorithm. You needn't join a queue
there; I will swap your RAM for these magic kernels now."
Jack made the trade, then backtracked to his house. But when
he told his busy-waiting parent of the deal, she became so angry she
started thrashing.
"Don't you even have any artificial intelligence? All these
kernels together hardly make up one byte," and she popped them out the
window...
-- Mark Isaak, "Jack and the Beanstack"