La Serbie reçoit des centaines d'alertes à la bombe et voit un lien avec l'Ukraine: “Les pressions sont incroyables de jour en jour”
(2022-05-19_20-55-53 (AFP))
- Reference: 2022-05-19_20-55-53_la-serbie-recoit-des-centaines-d-alertes
- News link: https://www.7sur7.be/monde/la-serbie-recoit-des-centaines-d-alertes-a-la-bombe-et-voit-un-lien-avec-l-ukraine-les-pressions-sont-incroyables-de-jour-en-jour~ac93450b/
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La Serbie a subi ces dernières semaines des centaines d'alertes à la bombe, notamment par des courriels envoyés de l'étranger, visant des écoles, des centres commerciaux, des hôpitaux et des ponts, les autorités locales y voyant des "pressions" en raison du refus de Belgrade de s'aligner sur les sanctions occidentales contre la Russie.
"Depuis le 11 mars (...) des centaines de messages au sujet de bombes placées dans des endroits publics ou des institutions sont arrivés à 48 reprises aux adresses de différentes institutions", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur publié mercredi soir.
La Première ministre serbe Ana Brnabic a estimé que cette vague d'alertes était liée à la position de la Serbie face à la guerre en Ukraine, envahie par la Russie depuis le 24 février.
"Nous sommes le seul pays d'Europe qui n'a pas imposé de sanctions à la Russie et les pressions sont incroyables de jour en jour”, a-t-elle déclaré cette semaine.
Toutes les alertes se sont révélées fausses, a déclaré le ministère de l'Intérieur.
Aucune organisation ou groupe n'a revendiqué ces messages.
Le ministère a dit avoir identifié et localisé une vingtaine d'adresses mail d'où sont arrivés les messages, huit en Pologne, quatre en Gambie, deux en Iran, deux au Nigeria, une en Slovénie, une en Ukraine et une en Russie.
La police serbe échange des informations avec Europol, Interpol ainsi qu'avec la Suède, la Lituanie, la Suisse, la Russie, la Hongrie et Google "dans le but d'identifier ceux qui ont adressé ces messages", selon le communiqué.
Il s'agit de ressortissants ne vivant pas en Serbie, précise la police.
D'autres messages ont été envoyés de Serbie par des citoyens serbes. Deux personnes ont été arrêtées et des plaintes ont été déposées contre six mineurs, selon la même source.
La pire vague d'alertes s'est produite lundi quand une centaine d'écoles primaires et secondaires de Belgrade ont dû être évacuées dans l'attente de vérifications par les forces de sécurité.
Des dizaines d'écoles sont restées fermées deux jours durant, le temps que la police termine ses opérations.
La police a également procédé à des vérifications dans plusieurs hôpitaux de la capitale visés par les messages.
Depuis l'invasion de l'Ukraine, la compagnie aérienne Air Serbia, l'une des rares en Europe à encore desservir la Russie, a également été visée par plusieurs alertes à la bombe sur des vols au départ ou à l'arrivée de Moscou.
"Depuis le 11 mars (...) des centaines de messages au sujet de bombes placées dans des endroits publics ou des institutions sont arrivés à 48 reprises aux adresses de différentes institutions", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur publié mercredi soir.
La Première ministre serbe Ana Brnabic a estimé que cette vague d'alertes était liée à la position de la Serbie face à la guerre en Ukraine, envahie par la Russie depuis le 24 février.
"Nous sommes le seul pays d'Europe qui n'a pas imposé de sanctions à la Russie et les pressions sont incroyables de jour en jour”, a-t-elle déclaré cette semaine.
Toutes les alertes se sont révélées fausses, a déclaré le ministère de l'Intérieur.
Aucune organisation ou groupe n'a revendiqué ces messages.
Une vingtaine d’adresses mail identifiées
Le ministère a dit avoir identifié et localisé une vingtaine d'adresses mail d'où sont arrivés les messages, huit en Pologne, quatre en Gambie, deux en Iran, deux au Nigeria, une en Slovénie, une en Ukraine et une en Russie.
La police serbe échange des informations avec Europol, Interpol ainsi qu'avec la Suède, la Lituanie, la Suisse, la Russie, la Hongrie et Google "dans le but d'identifier ceux qui ont adressé ces messages", selon le communiqué.
Il s'agit de ressortissants ne vivant pas en Serbie, précise la police.
D'autres messages ont été envoyés de Serbie par des citoyens serbes. Deux personnes ont été arrêtées et des plaintes ont été déposées contre six mineurs, selon la même source.
Écoles, hôpitaux, avions...
La pire vague d'alertes s'est produite lundi quand une centaine d'écoles primaires et secondaires de Belgrade ont dû être évacuées dans l'attente de vérifications par les forces de sécurité.
Des dizaines d'écoles sont restées fermées deux jours durant, le temps que la police termine ses opérations.
La police a également procédé à des vérifications dans plusieurs hôpitaux de la capitale visés par les messages.
Depuis l'invasion de l'Ukraine, la compagnie aérienne Air Serbia, l'une des rares en Europe à encore desservir la Russie, a également été visée par plusieurs alertes à la bombe sur des vols au départ ou à l'arrivée de Moscou.