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  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

Patrick Pelloux craint un été “atroce” avec des “décès involontaires” face à la situation “terrifiante” des hôpitaux français

(2022-05-19_10-37-04 (Ouest France))


Le célèbre urgentiste français Patrick Pelloux tire la sonnette d’alarme à propos de la situation “catastrophique” des hôpitaux dans une interview accordée à Ouest-France. Selon lui, la France se dirige vers une situation “jamais vue” et “terrifiante”.

Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France, est sans appel: “une centaine de services d’urgences sur les 690 que compte la France​” ont dû fermer leurs services d’urgences, ou en réduire l’activité, fortement touchés par deux années de crises Covid-19 qui sont venues s’ajouter à une situation problématique préexistante.

La faute, selon lui, aux “pouvoirs publics qui veulent créer une situation de chaos pour fermer des structures. Il y a un phénomène de ‘grand renoncement’ avec des personnels qui sont totalement désabusés et qui n’adhèrent plus à l’idée collective et fédérative qu’est l’hôpital public”, déclare-t-il dans Ouest-France.

Un été “atroce” avec des “décès inopinés”



Le constat que dresse Patrick Pelloux pour la saison estivale fait froid dans le dos. “Cela va être atroce, du jamais vu. Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires dans les structures. Cela va être renforcé par l’afflux massif de touristes dans des zones balnéaires où les hôpitaux ne fonctionnent plus, ou seulement avec des médecins intérimaires.”

L’urgentiste rappelle aussi que “pour l’instant, nous n’avons plus de ministre de la Santé, nous sommes entre deux élections et nous savons qu’aucune décision ne sera prise. C’est terrifiant.”



First as to speech. That privilege rests upon the premise that
there is no proposition so uniformly acknowledged that it may not be
lawfully challenged, questioned, and debated. It need not rest upon
the further premise that there are no propositions that are not
open to doubt; it is enough, even if there are, that in the end it is
worse to suppress dissent than to run the risk of heresy. Hence it
has been again and again unconditionally proclaimed that there are
no limits to the privilege so far as words seek to affect only the hearers'
beliefs and not their conduct. The trouble is that conduct is almost
always based upon some belief, and that to change the hearer's belief
will generally to some extent change his conduct, and may even evoke
conduct that the law forbids.

[cf. Learned Hand, The Spirit of Liberty, University of Chicago Press, 1952;
The Art and Craft of Judging: The Decisions of Judge Learned Hand,
edited and annotated by Hershel Shanks, The MacMillian Company, 1968.]