Marc Antoine Mathijsen annonce sa candidature à la présidence des Engagés
(2022-05-16_15-28-00 (Belga))
- Reference: 2022-05-16_15-28-00_marc-antoine-mathijsen-annonce-sa-candid
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Maxime Prévot, bourgmestre de Namur et président du cdH, devenu ensuite “Les Engagés”, depuis 2019, aura au moins un “challenger” dans la remise en jeu de sa présidence du parti. Le Bruxellois Marc Antoine Mathijsen a annoncé lundi sa candidature.
Marc-Antoine Mathijsen, actif dans le secteur privé, avait quitté le cdH en 2009 après avoir été membre de son bureau politique. Il est plus tard redevenu membre du parti.
[1]
Après deux ans de débats, Les Engagés adoptent leur manifeste et leurs statuts
Contacté lundi par Belga, Marc-Antoine Mathijsen indique placer sa candidature sous le signe de la “continuité politique” et de “l’unité”, entre autres avec le parti-frère flamand, le CD&V. “Le message chrétien-démocrate est toujours d’actualité, comme le démontrent les scores de la CDU (l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne, NDLR) en Rhénanie-du-Nord-Westphalie”, assure-t-il. “Je suis d’accord avec 90% du (nouveau) programme des Engagés”, indique-t-il encore, regrettant cependant l’abandon dans les statuts de la référence à la démocratie chrétienne.
Lors d’un Congrès national organisé samedi dernier à Liège, les membres des Engagés ont validé le “Manifeste” et les statuts issus du large processus participatif lancé par le cdH début 2020, et qui a débouché en mars dernier sur une refonte du parti en “mouvement politique” centré sur le concept de “régénération”. Dans la foulée, Maxime Prévot avait annoncé vouloir remettre en jeu sa présidence avant l’été.
Les candidatures doivent être rentrées avant le 27 mai, et le vote se déroulera le 22 juin lors d’un congrès à Wavre.
Ancien membre des Jeunes PSC, Marc-Antoine Mathijsen s’était engagé quelques années avec les CDF, les “Chrétiens Démocrates Francophones”, quand le PSC avait abandonné en 2002 la mention “chrétien” de son nom pour devenir le cdH. Le CDF n’ayant pas rencontré le succès escompté, il avait ensuite rejoint le cdH.
Selon lui, l’absence remarquée samedi de plusieurs figures en vue du parti, “Joëlle Milquet, Benoît Lutgen, Benoît Cerexhe, Alda Greoli (celle-ci était au Liban dans le cadre d’une Mission électorale de la Francophonie, NDLR),... “, montre que l’évolution du mouvement est loin de faire l’unanimité.
Ayant construit sa carrière dans les assurances, Marc-Antoine Mathijsen a communiqué lundi vouloir “reconstruire la famille chrétienne démocrate des deux côtés de la frontière linguistique” (avec le CD&V, NDLR) et “réconcilier les tendances du parti”. Il affirme craindre une potentielle future fusion avec DéFI (“les nouveaux textes programmatiques ont rendu les Engagés compatibles avec DéFI”), un parti “dont l’ADN ne correspond en rien aux valeurs chrétiennes-démocrates”. Le Bruxellois voit sa propre candidature comme un écho à celle de Sammy Mahdi à la présidence du CD&V. Des contacts sont encore en cours pour présenter des colistiers, affirme-t-il.
Deux jours avant le discours d’Elio Di Rupo sur l’État de la Wallonie, le parti d’opposition a dressé, lundi, un bilan en demi-teinte de l’action de l’exécutif régional.
Depuis la mise en place du gouvernement wallon en septembre 2019, de nombreuses promesses ont été égrenées, certaines ont été réitérées à de multiples reprises, mais sans jamais être concrétisées, estiment ainsi Les Engagés. Conséquence directe: les objectifs fixés en début de législature, en matière de réduction de la pauvreté, de taux d’emploi et de climat, “sont loin d’être atteints”, ajoutent-ils.
Citation
Le gouvernement wallon, c’est un peu comme un paresseux sur sa branche. Il va dans la bonne direction, mais c’est extrêmement lent alors que l’urgence est là ! François Desquesnes, chef de groupe des Engagés au parlement wallon
“L’exécutif s’était engagé à réduire drastiquement la pauvreté et à offrir à chaque Wallon une vie décente. Or, le taux de précarité continue à croître et le plan régional de sortie de la pauvreté, adopté à la fin de l’année passée, ne comporte aucun objectif chiffré”, pointe François Desquesnes.
Quant au taux d’emploi, s’il s’améliore légèrement, avec une hausse de 1,1% en deux ans, “il reste en dessous des objectifs de la déclaration de politique régionale qui visait une augmentation de 5% en cinq ans”, poursuit-il.
Et le constat est identique pour la lutte contre le réchauffement climatique, alors que la Wallonie veut atteindre une réduction de 55% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2050. “Or, les mesures relatives au climat sont sans cesse repoussées et il n’y a aucun mode d’emploi expliquant comment atteindre ces objectifs, d’autant que les choix budgétaires ont déjà été posés, ce qui réduit à peau de chagrin la marge de manœuvre budgétaire”, souligne encore le chef de groupe des Engagés.
[1] https://www.7sur7.be/belgique/apres-deux-ans-de-debats-les-engages-adoptent-leur-manifeste-et-leurs-statuts~a37fd782/
Marc-Antoine Mathijsen, actif dans le secteur privé, avait quitté le cdH en 2009 après avoir été membre de son bureau politique. Il est plus tard redevenu membre du parti.
Lire aussi
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Après deux ans de débats, Les Engagés adoptent leur manifeste et leurs statuts
Contacté lundi par Belga, Marc-Antoine Mathijsen indique placer sa candidature sous le signe de la “continuité politique” et de “l’unité”, entre autres avec le parti-frère flamand, le CD&V. “Le message chrétien-démocrate est toujours d’actualité, comme le démontrent les scores de la CDU (l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne, NDLR) en Rhénanie-du-Nord-Westphalie”, assure-t-il. “Je suis d’accord avec 90% du (nouveau) programme des Engagés”, indique-t-il encore, regrettant cependant l’abandon dans les statuts de la référence à la démocratie chrétienne.
Lors d’un Congrès national organisé samedi dernier à Liège, les membres des Engagés ont validé le “Manifeste” et les statuts issus du large processus participatif lancé par le cdH début 2020, et qui a débouché en mars dernier sur une refonte du parti en “mouvement politique” centré sur le concept de “régénération”. Dans la foulée, Maxime Prévot avait annoncé vouloir remettre en jeu sa présidence avant l’été.
Les candidatures doivent être rentrées avant le 27 mai, et le vote se déroulera le 22 juin lors d’un congrès à Wavre.
Ancien membre des Jeunes PSC, Marc-Antoine Mathijsen s’était engagé quelques années avec les CDF, les “Chrétiens Démocrates Francophones”, quand le PSC avait abandonné en 2002 la mention “chrétien” de son nom pour devenir le cdH. Le CDF n’ayant pas rencontré le succès escompté, il avait ensuite rejoint le cdH.
Selon lui, l’absence remarquée samedi de plusieurs figures en vue du parti, “Joëlle Milquet, Benoît Lutgen, Benoît Cerexhe, Alda Greoli (celle-ci était au Liban dans le cadre d’une Mission électorale de la Francophonie, NDLR),... “, montre que l’évolution du mouvement est loin de faire l’unanimité.
Ayant construit sa carrière dans les assurances, Marc-Antoine Mathijsen a communiqué lundi vouloir “reconstruire la famille chrétienne démocrate des deux côtés de la frontière linguistique” (avec le CD&V, NDLR) et “réconcilier les tendances du parti”. Il affirme craindre une potentielle future fusion avec DéFI (“les nouveaux textes programmatiques ont rendu les Engagés compatibles avec DéFI”), un parti “dont l’ADN ne correspond en rien aux valeurs chrétiennes-démocrates”. Le Bruxellois voit sa propre candidature comme un écho à celle de Sammy Mahdi à la présidence du CD&V. Des contacts sont encore en cours pour présenter des colistiers, affirme-t-il.
Pour Les Engagés, il est temps que le gouvernement wallon passe à l’action
Deux jours avant le discours d’Elio Di Rupo sur l’État de la Wallonie, le parti d’opposition a dressé, lundi, un bilan en demi-teinte de l’action de l’exécutif régional.
Depuis la mise en place du gouvernement wallon en septembre 2019, de nombreuses promesses ont été égrenées, certaines ont été réitérées à de multiples reprises, mais sans jamais être concrétisées, estiment ainsi Les Engagés. Conséquence directe: les objectifs fixés en début de législature, en matière de réduction de la pauvreté, de taux d’emploi et de climat, “sont loin d’être atteints”, ajoutent-ils.
Citation
Le gouvernement wallon, c’est un peu comme un paresseux sur sa branche. Il va dans la bonne direction, mais c’est extrêmement lent alors que l’urgence est là ! François Desquesnes, chef de groupe des Engagés au parlement wallon
Pas assez d’efforts pour garantir une vie décente aux Wallons.
“L’exécutif s’était engagé à réduire drastiquement la pauvreté et à offrir à chaque Wallon une vie décente. Or, le taux de précarité continue à croître et le plan régional de sortie de la pauvreté, adopté à la fin de l’année passée, ne comporte aucun objectif chiffré”, pointe François Desquesnes.
Quant au taux d’emploi, s’il s’améliore légèrement, avec une hausse de 1,1% en deux ans, “il reste en dessous des objectifs de la déclaration de politique régionale qui visait une augmentation de 5% en cinq ans”, poursuit-il.
Mauvais bilan dans la lutte contre le réchauffement climatique
Et le constat est identique pour la lutte contre le réchauffement climatique, alors que la Wallonie veut atteindre une réduction de 55% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2050. “Or, les mesures relatives au climat sont sans cesse repoussées et il n’y a aucun mode d’emploi expliquant comment atteindre ces objectifs, d’autant que les choix budgétaires ont déjà été posés, ce qui réduit à peau de chagrin la marge de manœuvre budgétaire”, souligne encore le chef de groupe des Engagés.
[1] https://www.7sur7.be/belgique/apres-deux-ans-de-debats-les-engages-adoptent-leur-manifeste-et-leurs-statuts~a37fd782/