Un enfant de 6 ans violenté et victime de harcèlement à l’école, sa mère lance un cri d’alarme
(2022-05-09_12-19-00 (RTL Info))
- Reference: 2022-05-09_12-19-00_un-enfant-de-6-ans-violente-et-victime-d
- News link: https://www.7sur7.be/belgique/un-enfant-de-6-ans-violente-et-victime-de-harcelement-a-lecole-sa-mere-lance-un-cri-dalarme~ad02a087/
- Source link:
Une mère de famille bruxelloise a raconté à nos confrères de RTL l’épreuve qu’a récemment subie son fils de 6 ans. Selon Sandrine, son fils Adam a été victime de harcèlement scolaire.
Après avoir constaté un changement dans son comportement - l’enfant était devenu plus agressif avec son entourage, il mangeait moins et avait maigri -, la mère de famille a vu revenir un jour son fils de l’école avec un œil au beurre noir. Après des explications quelque peu confuses, l’enfant a fini par avouer à son grand frère qu’un camarade de classe l’avait pris par derrière en l’étranglant et lui avait donné un coup de poing.
À l’hôpital, des marques ont été retrouvées sur son corps. Une plainte a été portée à la police. Sandrine a ensuite retiré Adam de l’école et l’a emmené voir une psychologue. “J’ai eu mal de ne pas avoir vu plus tôt ce qu’il se passait. J’ai raté quelque chose”, regrette aujourd’hui la mère de famille.
L’école a évoqué un accident et indique avoir interrogé les élèves. Selon trois d’entre eux, Adam serait tombé lors d’un jeu. Sa maman est particulièrement en colère contre les surveillants de la cour de récréation, qui, selon elle, n’ont pas fait leur travail. Contactée par nos confrères, l’école n’a pas souhaité faire davantage de commentaires.
Selon le spécialiste du harcèlement et psychologue Bruno Humbeek, le harcèlement scolaire dès un si jeune âge est plus difficile à détecter. Si les adolescents utilisent plutôt les réseaux sociaux, les plus jeunes enfants sont eux victimes de harcèlement dans la cour de récréation ou les toilettes, “tous ces espaces que les adultes n’ont pas les moyens de contrôler”, explique Bruno Humbeek, qui appelle par ailleurs la Fédération Wallonie-Bruxelles à mettre plus de moyens pour lutter contre ce phénomène.
Adam semble aujourd’hui aller mieux. “Il est comme soulagé qu’on le sache”, selon sa mère, qui a tenu à lancer un cri d’alarme pour “faire comprendre que même en première primaire, ça peut arriver”.
Après avoir constaté un changement dans son comportement - l’enfant était devenu plus agressif avec son entourage, il mangeait moins et avait maigri -, la mère de famille a vu revenir un jour son fils de l’école avec un œil au beurre noir. Après des explications quelque peu confuses, l’enfant a fini par avouer à son grand frère qu’un camarade de classe l’avait pris par derrière en l’étranglant et lui avait donné un coup de poing.
À l’hôpital, des marques ont été retrouvées sur son corps. Une plainte a été portée à la police. Sandrine a ensuite retiré Adam de l’école et l’a emmené voir une psychologue. “J’ai eu mal de ne pas avoir vu plus tôt ce qu’il se passait. J’ai raté quelque chose”, regrette aujourd’hui la mère de famille.
L’école minimise les faits, déplore la mère d’Adam
L’école a évoqué un accident et indique avoir interrogé les élèves. Selon trois d’entre eux, Adam serait tombé lors d’un jeu. Sa maman est particulièrement en colère contre les surveillants de la cour de récréation, qui, selon elle, n’ont pas fait leur travail. Contactée par nos confrères, l’école n’a pas souhaité faire davantage de commentaires.
“Il est comme soulagé qu’on le sache”
Selon le spécialiste du harcèlement et psychologue Bruno Humbeek, le harcèlement scolaire dès un si jeune âge est plus difficile à détecter. Si les adolescents utilisent plutôt les réseaux sociaux, les plus jeunes enfants sont eux victimes de harcèlement dans la cour de récréation ou les toilettes, “tous ces espaces que les adultes n’ont pas les moyens de contrôler”, explique Bruno Humbeek, qui appelle par ailleurs la Fédération Wallonie-Bruxelles à mettre plus de moyens pour lutter contre ce phénomène.
Adam semble aujourd’hui aller mieux. “Il est comme soulagé qu’on le sache”, selon sa mère, qui a tenu à lancer un cri d’alarme pour “faire comprendre que même en première primaire, ça peut arriver”.