Tensions dans l’air entre Emmanuel Macron et Edouard Philippe? “Des comportements un peu irrationnels”
(2022-04-27_18-31-15)
- Reference: 2022-04-27_18-31-15_tensions-dans-lair-entre-emmanuel-macron
- News link: https://www.7sur7.be/monde/tensions-dans-lair-entre-emmanuel-macron-et-edouard-philippe-des-comportements-un-peu-irrationnels~af6495ce/
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Alors que les investitures des candidats doivent être finalisées, Horizons, le mouvement de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe (ex-LR), a l'impression d'être mis de côté. "On a beau tendre la perche, il y a parfois des comportements un peu irrationnels vis-à-vis d'Edouard Philippe", déplore un membre du bureau politique d'Horizons, qui s'est réuni mardi.
Les négociations entre Horizons et LaREM sont au point mort. Source de crispation, les accords qui se profilent entre la majorité et certains LR: "Je ne suis jamais tenu par un deal que je n'ai pas passé", a prévenu Edouard Philippe, selon des participants. “C’est très simple. Il n’y a même pas de discussion en cours. On a fait part de notre surprise devant la méthode”, regrette Arnaud Péricard, l’un des référents régonaux du parti, à BFMTV.
Édouard Philippe, qui se dit “loyal” et “libre”, tablait sur un accord avec le parti d’Emmanuel Macron pour s’assurer d’obtenir un groupe à l’Assemblée nationale. “Notre objectif, c’est d’avoir un groupe (qui nécessite d’obtenir au moins 15 députés). Et nous sommes prêts à aller sur des circonscriptions de conquête détenues par la droite”, assure de son côté le député Thomas Mesnier et porte-parole du parti.
Citation
Son côté surperstar... Merci bien Un cadre de la majorité
Mais Emmanuel Macron a plutôt pour priorité de s’orienter vers les LR, en crise depuis le score de Valérie Pécresse, avec Nicolas Sarkozy en embuscade. Édouard Philippe est, lui aussi, intéressé pour récupérer des députés déçus de son ancienne famille. “Il y a beaucoup d’endroits sur des terres de centre droit où LaREM n’a pas fait des scores faramineux en 2017. On peut faire basculer ces circonscriptions et renforcer le poids de la majorité. Personne n’est idiot. C’est l’intérêt commun de la majorité qu’on se mette tous d’accord. Nous ne sommes ni des adversaires ni des ennemis. On veut tous que le second mandat d’Emmanuel Macron réussisse”, développe Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau et intime d’Édouard Philippe.
Les proches de l’ancien Premier ministre mettent en avant sa popularité. Un argument recalé par la majorité. “On nous avait dit que son meeting à Nice avec Christian Estrosi (le 23 mars dernier NDLR) ferait le plein. On a fait un bide. donc son côté superstar... Merci bien”, rétorque un cadre. Ambiance...
Les négociations entre Horizons et LaREM sont au point mort. Source de crispation, les accords qui se profilent entre la majorité et certains LR: "Je ne suis jamais tenu par un deal que je n'ai pas passé", a prévenu Edouard Philippe, selon des participants. “C’est très simple. Il n’y a même pas de discussion en cours. On a fait part de notre surprise devant la méthode”, regrette Arnaud Péricard, l’un des référents régonaux du parti, à BFMTV.
Édouard Philippe, qui se dit “loyal” et “libre”, tablait sur un accord avec le parti d’Emmanuel Macron pour s’assurer d’obtenir un groupe à l’Assemblée nationale. “Notre objectif, c’est d’avoir un groupe (qui nécessite d’obtenir au moins 15 députés). Et nous sommes prêts à aller sur des circonscriptions de conquête détenues par la droite”, assure de son côté le député Thomas Mesnier et porte-parole du parti.
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Son côté surperstar... Merci bien Un cadre de la majorité
Mais Emmanuel Macron a plutôt pour priorité de s’orienter vers les LR, en crise depuis le score de Valérie Pécresse, avec Nicolas Sarkozy en embuscade. Édouard Philippe est, lui aussi, intéressé pour récupérer des députés déçus de son ancienne famille. “Il y a beaucoup d’endroits sur des terres de centre droit où LaREM n’a pas fait des scores faramineux en 2017. On peut faire basculer ces circonscriptions et renforcer le poids de la majorité. Personne n’est idiot. C’est l’intérêt commun de la majorité qu’on se mette tous d’accord. Nous ne sommes ni des adversaires ni des ennemis. On veut tous que le second mandat d’Emmanuel Macron réussisse”, développe Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau et intime d’Édouard Philippe.
Les proches de l’ancien Premier ministre mettent en avant sa popularité. Un argument recalé par la majorité. “On nous avait dit que son meeting à Nice avec Christian Estrosi (le 23 mars dernier NDLR) ferait le plein. On a fait un bide. donc son côté superstar... Merci bien”, rétorque un cadre. Ambiance...