Une Tiktokeuse égyptienne condamnée à trois ans de prison pour trafic d'êtres humains
(2022-04-19_15-57-48 (BBC))
- Reference: 2022-04-19_15-57-48_une-tiktokeuse-egyptienne-condamnee-a-tr
- News link: https://www.7sur7.be/monde/une-tiktokeuse-egyptienne-condamnee-a-trois-ans-de-prison-pour-trafic-d-etres-humains~ad68d770/
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Une Tiktokeuse égyptienne a été condamnée à trois ans de prison pour trafic d’êtres humains. Haneen Hossam, âgée d’une vingtaine d’années, a été condamnée pour avoir prétendument exploité des jeunes filles pour gagner de l’argent sur des plateformes de partage de vidéos.
Hossam, étudiante à l’université du Caire, a gagné plus de 900.000 abonnés sur TikTok en postant des vidéos dans lesquelles elle danse sur des chansons. Elle a été arrêtée pour la première fois en avril 2020 après avoir invité ses followers à rejoindre la plateforme de partage de vidéos Likee. Elle promettait à ses abonnés de gagner de l’argent en réalisant des vidéos en direct.
En juillet 2020, le tribunal économique du Caire a condamné Mme Hossam et une autre star de TikTok, Mawada al-Adham, pour “violation des valeurs et principes familiaux”. Les deux femmes ont été condamnées à une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans et à une amende de 300.000 livres égyptiennes (15.000 euros). La cour d’appel a acquitté Mme Hossam et annulé la peine de prison de Mme Adham en janvier 2021. Elles ont toutes deux été libérées un mois plus tard, mais les procureurs ont alors déposé une plainte pour trafic.
Mme Hossam a mis en ligne une vidéo dans laquelle elle affirme en larmes qu’elle n’a “rien fait d’immoral pour mériter cela” et qu’elle n’a fait de mal à personne. Elle a d’abord été condamnée à dix ans de prison, mais cette peine a été révoquée. Elle a bénéficié d’un nouveau procès, mais le même tribunal a de nouveau statué lundi qu’elle était coupable. Le juge a prononcé une peine de trois ans de prison et une amende de 200.000 livres égyptiennes (10.000 euros).
Les militants des droits de l’homme affirment que les poursuites dont elle fait l’objet s’inscrivent dans le cadre de la répression menée par le gouvernement égyptien contre les influenceuses sur les réseaux sociaux. Ils affirment que les plaintes déposées contre Mme Hossam et au moins 11 autres femmes violent le droit à la vie privée, la liberté d’expression, la non-discrimination et l’autonomie corporelle.
Hossam, étudiante à l’université du Caire, a gagné plus de 900.000 abonnés sur TikTok en postant des vidéos dans lesquelles elle danse sur des chansons. Elle a été arrêtée pour la première fois en avril 2020 après avoir invité ses followers à rejoindre la plateforme de partage de vidéos Likee. Elle promettait à ses abonnés de gagner de l’argent en réalisant des vidéos en direct.
En juillet 2020, le tribunal économique du Caire a condamné Mme Hossam et une autre star de TikTok, Mawada al-Adham, pour “violation des valeurs et principes familiaux”. Les deux femmes ont été condamnées à une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans et à une amende de 300.000 livres égyptiennes (15.000 euros). La cour d’appel a acquitté Mme Hossam et annulé la peine de prison de Mme Adham en janvier 2021. Elles ont toutes deux été libérées un mois plus tard, mais les procureurs ont alors déposé une plainte pour trafic.
Mme Hossam a mis en ligne une vidéo dans laquelle elle affirme en larmes qu’elle n’a “rien fait d’immoral pour mériter cela” et qu’elle n’a fait de mal à personne. Elle a d’abord été condamnée à dix ans de prison, mais cette peine a été révoquée. Elle a bénéficié d’un nouveau procès, mais le même tribunal a de nouveau statué lundi qu’elle était coupable. Le juge a prononcé une peine de trois ans de prison et une amende de 200.000 livres égyptiennes (10.000 euros).
Les militants des droits de l’homme affirment que les poursuites dont elle fait l’objet s’inscrivent dans le cadre de la répression menée par le gouvernement égyptien contre les influenceuses sur les réseaux sociaux. Ils affirment que les plaintes déposées contre Mme Hossam et au moins 11 autres femmes violent le droit à la vie privée, la liberté d’expression, la non-discrimination et l’autonomie corporelle.