Saviez-vous que les biscuits Petit Prince, Melocake et Pim’s viennent d’Anvers?
([Culture et Médias] 2025-04-01 (DaarDaar))
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Quand on pense aux biscuits « Petit Prince », on imagine volontiers qu’il s’agit d’un classique venu de France. Et pourtant… Leur histoire débute bien à Anvers, la « Koekenstad », la ville des biscuits.
Vous êtes plutôt vanille ou chocolat ? Si beaucoup les croient français, c’est parce qu’ils sont aujourd’hui estampillés Prince « de Lu », une marque française. Mais derrière ce nom familier se cache une origine 100% belge…
Tout commence au 19e siècle, à une époque où les Britanniques règnent sur le marché mondial des biscuits. Fasciné par cette industrie florissante, Edward De Beukelaer, fils d’un boulanger anversois, traverse la Manche pour apprendre les secrets de fabrication anglaise. Recettes, machines, procédés : il observe tout, avec l’idée bien arrêtée de créer sa propre biscuiterie.
Piet De Lombaerde, project manager pour l’asbl Koekenstad, raconte : « Edward De Beukelaer y a découvert le biscuit ‘The Crown’, la Couronne. De retour à Anvers, il fonde en 1870 une première usine près de la gare centrale. Il a copié ce biscuit anglais et son blason, l’a réduit de taille et l’a appelé ‘Le Prince' ».
« Dans les années 1930, elle employait jusqu’à 1600 personnes dans le centre d’Anvers. »
C’est en 1926 que le biscuitier De Beukelaer insère un fourrage à la crème vanille entre ces deux biscuits. C’est ainsi qu’est né le désormais culte Prince Fourré.
Ce biscuit conquiert rapidement l’Europe. L’entreprise connaît un essor fulgurant, explique l’expert en biscuits anversois : « dans les années 1930, elle employait jusqu’à 1600 personnes dans le centre d’Anvers. L’usine située à 500 mètres de la gare recouvrait une surface de 2,2 hectares. »
Et aujourd’hui ? L’aventure continue à Herentals, où l’usine a été déplacée en 1963. Elle fonctionne toujours, désormais sous l’égide du groupe Mondelēz International. Alors la prochaine fois que vous croquez dans un Petit Prince, ayez une pensée pour Anvers !
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Les Petit Prince ne sont que l’un des biscuits emblématiques d’origine anversoise : Melocake, Zip, Leo, Pim’s et même les TUC sont autant de biscuits créés dans la métropole flamande. Ce n’est donc pas un hasard qu’Anvers est surnommée la « Koekenstad », la ville des biscuits.
Quand vous arriviez en train à la gare centrale d’Anvers, l’odeur de biscuits vous envahissait les narines
« Entre 1870 et 1960, Anvers comptait plus d’une cinquantaine d’usines de fabrication de biscuits à l’intérieur du périphérique d’Anvers, » souligne Piet De Lombaerde. « La première grande usine était celle De Beukelaer. Elle était située juste à côté de la gare centrale. À l’époque, il n’y avait pas d’installation pour purifier l’air. Vous pouvez vous imaginer l’odeur dans la ville… Quand vous arriviez en train à la gare centrale d’Anvers, l’odeur de biscuits vous envahissait les narines. »
On l’a vu, à la fin du 19e siècle, Edward De Beukelaer révolutionne la production de biscuits en Belgique. Rapidement, d’autres entrepreneurs suivent, notamment la famille Parein qui a inventé les TUC.
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Des usines fleurissent dans toute la ville, notamment à Borgerhout et dans le sud d’Anvers. Pendant des décennies, ces biscuiteries ont fait travailler des milliers d’ouvriers et ont nourri des générations de gourmands, en Belgique et au-delà.
Aujourd’hui encore, les biscuits d’origine anversoise marquent le secteur, constate Piet De Lombaerde : « Plus de 25% des biscuits du portfolio de Mondelez International viennent d’Anvers. »
La tradition des biscuits et du chocolat est célébrée avec fierté dans le nord du pays, notamment lors de la Chocolade- en Pateekesweek, un événement annuel de l’asbl Koekenstad qui rend hommage aux douceurs belges.
[1]DaarDaar, c’est aussi des teambuildings bilingues
[1] https://daardaar.be/teambuilding/
Vous êtes plutôt vanille ou chocolat ? Si beaucoup les croient français, c’est parce qu’ils sont aujourd’hui estampillés Prince « de Lu », une marque française. Mais derrière ce nom familier se cache une origine 100% belge…
Un biscuit inspiré d’Angleterre
Tout commence au 19e siècle, à une époque où les Britanniques règnent sur le marché mondial des biscuits. Fasciné par cette industrie florissante, Edward De Beukelaer, fils d’un boulanger anversois, traverse la Manche pour apprendre les secrets de fabrication anglaise. Recettes, machines, procédés : il observe tout, avec l’idée bien arrêtée de créer sa propre biscuiterie.
Piet De Lombaerde, project manager pour l’asbl Koekenstad, raconte : « Edward De Beukelaer y a découvert le biscuit ‘The Crown’, la Couronne. De retour à Anvers, il fonde en 1870 une première usine près de la gare centrale. Il a copié ce biscuit anglais et son blason, l’a réduit de taille et l’a appelé ‘Le Prince' ».
« Dans les années 1930, elle employait jusqu’à 1600 personnes dans le centre d’Anvers. »
C’est en 1926 que le biscuitier De Beukelaer insère un fourrage à la crème vanille entre ces deux biscuits. C’est ainsi qu’est né le désormais culte Prince Fourré.
Ce biscuit conquiert rapidement l’Europe. L’entreprise connaît un essor fulgurant, explique l’expert en biscuits anversois : « dans les années 1930, elle employait jusqu’à 1600 personnes dans le centre d’Anvers. L’usine située à 500 mètres de la gare recouvrait une surface de 2,2 hectares. »
Et aujourd’hui ? L’aventure continue à Herentals, où l’usine a été déplacée en 1963. Elle fonctionne toujours, désormais sous l’égide du groupe Mondelēz International. Alors la prochaine fois que vous croquez dans un Petit Prince, ayez une pensée pour Anvers !
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Anvers, la « Koekenstad »
Les Petit Prince ne sont que l’un des biscuits emblématiques d’origine anversoise : Melocake, Zip, Leo, Pim’s et même les TUC sont autant de biscuits créés dans la métropole flamande. Ce n’est donc pas un hasard qu’Anvers est surnommée la « Koekenstad », la ville des biscuits.
Quand vous arriviez en train à la gare centrale d’Anvers, l’odeur de biscuits vous envahissait les narines
« Entre 1870 et 1960, Anvers comptait plus d’une cinquantaine d’usines de fabrication de biscuits à l’intérieur du périphérique d’Anvers, » souligne Piet De Lombaerde. « La première grande usine était celle De Beukelaer. Elle était située juste à côté de la gare centrale. À l’époque, il n’y avait pas d’installation pour purifier l’air. Vous pouvez vous imaginer l’odeur dans la ville… Quand vous arriviez en train à la gare centrale d’Anvers, l’odeur de biscuits vous envahissait les narines. »
On l’a vu, à la fin du 19e siècle, Edward De Beukelaer révolutionne la production de biscuits en Belgique. Rapidement, d’autres entrepreneurs suivent, notamment la famille Parein qui a inventé les TUC.
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Des usines fleurissent dans toute la ville, notamment à Borgerhout et dans le sud d’Anvers. Pendant des décennies, ces biscuiteries ont fait travailler des milliers d’ouvriers et ont nourri des générations de gourmands, en Belgique et au-delà.
Aujourd’hui encore, les biscuits d’origine anversoise marquent le secteur, constate Piet De Lombaerde : « Plus de 25% des biscuits du portfolio de Mondelez International viennent d’Anvers. »
La tradition des biscuits et du chocolat est célébrée avec fierté dans le nord du pays, notamment lors de la Chocolade- en Pateekesweek, un événement annuel de l’asbl Koekenstad qui rend hommage aux douceurs belges.
[1]DaarDaar, c’est aussi des teambuildings bilingues
[1] https://daardaar.be/teambuilding/