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  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

«Je suis fière de Bart, mais notre vie va changer»: portrait de la nouvelle first Lady

([Politique] 2025-02-01 (Het Belang Van Limburg))


1999. Assistant à la KU Leuven, Bart De Wever veut perdre du poids et s’inscrit donc dans un club de badminton. Pour la perte de poids, ça ne donne pas trop de résultats. Mais c’est là qu’il rencontre Veerle Hegge, sa future épouse. « Après le badminton, on allait parfois à quelques-uns boire un verre, et il sortait toujours du lot », déclarera-t-elle plus tard. « Par sa capacité à raconter, à captiver le groupe. Avec lui, la conversation était intéressante — et souvent drôle ».

Bart et Veerle se marient en 2009, dix ans après leur rencontre… un 11 juillet, jour de la fête flamande. « Pour moi, c’est une date facile à retenir », plaisante Bart De Wever. À l’époque, leurs quatre enfants (Hendrik, Katrien, Simon et Liesbet) sont encore petits, et Veerle sait déjà qu’elle devra toujours partager son mari avec la politique. La veille du mariage, à une heure et demie du matin, il est encore en pleine négociation, à essayer de constituer un gouvernement flamand. Il l’avouera d’ailleurs pendant la cérémonie de mariage : « pour toi, la vie que je mène est loin d’être drôle tous les jours. Mais sans toi et sans les enfants, je ne suis rien ».

Institutrice



Bien loin des tapis rouges et des réceptions, c’est à la maison, en famille, que Veerle Hegge se sent le mieux. Dès la naissance de leur troisième enfant, elle quitte son emploi de graphiste dans une agence de pub. « Il y a des années, Bart et moi avons longuement parlé de la manière dont nous voulions organiser notre vie. Il avait choisi une vie trépidante, nous le savions déjà. Et puis, il y avait ce désir, intense, d’avoir plus que deux enfants. Alors j’ai décidé d’arrêter de travailler et de consacrer mon énergie à notre famille. Je ne voulais pas que mes enfants soient livrés à eux-mêmes après l’école, dans une maison vide parce que papa et maman travaillent encore. Aujourd’hui que les quatre enfants ont presque tous atteint l’âge adulte, Veerle est institutrice dans une école primaire.

À la maison, il est rare qu’on parle politique à table. “Bien souvent, Bart ne rentre pas à la maison avant minuit. Alors pendant ces moments que nous passons ensemble, je n’ai aucune envie de parler politique. Et puis, les sujets de conversation ne manquent pas. Comme les résultats scolaires des enfants, par exemple”.

À relire

[1]Qui est (vraiment) Bart De Wever? Découvrez l’humain derrière l’élu politique

Les déclarations peu amènes à l’égard de son mari ne la touchent guère, dit-elle. “Sur ce plan-là, j’ai une peau d’éléphant”. Sauf que ça ne s’arrête pas toujours aux mots. Un jour, c’est une tête de porc que la famille a trouvé devant sa porte ; un autre, on a lancé une hache par la fenêtre. Il a même fallu organiser une protection policière. “C’est loin d’être drôle, mais d’une manière ou d’une autre, on finit par s’y habituer. Les policiers qui stationnent devant la porte finissent pas faire partie de la vie de la famille”.

L’hôpital



Côté santé, Madame De Wever a déjà subi quelques sérieuses alertes. En 2013, il a fallu l’hospitaliser pour un début de rupture de la carotide. En 2020, on a craint pour sa vie quand elle s’est brisé une vertèbre en tombant dans l’escalier — escalier que venait de cirer son mari. Mais quelles que soient les circonstances, elle n’est pas femme à rester les bras croisés. “Je viens d’une famille où les deux parents ont toujours travaillé. À la maison, on vivait bien, même si nous n’avons jamais connu une grande aisance. S’il y a une chose que mes parents m’ont enseignée, c’est qu’il ne faut jamais abandonner, qu’il faut toujours persévérer. »

En marge du congrès de la N-VA qui s’est tenu le week-end dernier, Veerle a commenté ainsi la prochaine accession de son mari au poste de Premier ministre : ‘je suis fière de Bart, mais le défi va être rude. Aujourd’hui, il est à la fois bourgmestre et président de parti, deux fonctions qu’il exerce très volontiers. Devenir Premier ministre, c’est se lancer dans une toute nouvelle fonction, en reprenant tout à zéro. Ça va changer notre vie, avec notamment de nombreux voyages à l’étranger. Ces derniers mois, les choses n’ont pas été faciles — mais là, ça va seulement commencer… »

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[2]De Wever au pouvoir: une chance inattendue pour les francophones?



[1] https://daardaar.be/rubriques/politique/qui-est-vraiment-bart-de-wever-decouvrez-lhumain-derriere-lelu-politique/

[2] https://daardaar.be/rubriques/politique/de-wever-au-pouvoir-une-chance-inattendue-pour-les-francophones/



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-- K. A. Arsdall