Quand les politiques se prennent pour des acteurs… un phénomène « typisch Vlaams » !
([Culture et Médias, Politique] 2025-02-01 (DaarDaar))
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- News link: https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/quand-les-politiques-se-prennent-pour-des-acteurs-un-phenomene-typisch-vlaams/
- Source link: https://www.rtbf.be/article/quand-les-politiques-se-prennent-pour-des-acteurs-un-phenomene-typiquement-flamand-11502480
Le week-end du 8 février, lors de la cérémonie des Kastaars !, les prix des radios/TV flamandes, des politiques ont joué les acteurs dans un clip humoristique. Depuis plus de 20 ans, les personnalités politiques flamandes participent régulièrement à des émissions de divertissement. Décryptage des « politiques-vedettes », un phénomène « typisch Vlaams », typiquement flamand.
« Faire de la politique, c’est aussi jouer un rôle. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de théâtre politique », lance Sammy Mahdi, président du CD&V dans un clip tourné spécialement pour la cérémonie des Kastaars !, le prix qui récompense les meilleures émissions radio/TV flamandes de l’année écoulée.
Dans cette vidéo de 4 minutes 30, on voit passer de nombreuses personnalités politiques de premier plan : Ben Weyts (N-VA), Conner Rousseau (Vooruit), Jos d’Haese (PTB/PVDA), Meyrem Almaci (Groen), Eva de Bleeker (Open VLD), Tom Van Grieken (Vlaams Belang)… Ces politiques incarnent leur propre rôle et côtoient d’autres acteurs de séries culte comme FC De Kampionen ou Familie. L’idée étant de rire de la politique, en mode autodérision.
Ce clip illustre à merveille un phénomène typiquement flamand : les politiques-vedettes. Vous connaissez sans doute le concept des « Bekende Vlamingen » : il s’agit de personnalités flamandes célèbres. Chanteurs, acteurs, présentateurs, sportifs… et politiques ! Toute personne apparaissant à la télévision et ayant un peu de notoriété se voit décerner le titre de « BV ».
Depuis les années 1990, les téléspectateurs flamands voient régulièrement des politiques dans des émissions de divertissement. Bert Anciaux, à l’époque président de la Volksunie, était l’un des précurseurs. Il n’hésitait pas à raconter sa vie privée dans les magazines people comme Dag Allemaal. L’idée étant évidemment de combler le fossé entre les politiques et les citoyens.
[1]Sammy Mahdi en dragqueen : pourquoi tant de politiques dans le divertissement?
Quiz, jeux, talkshows… les formats ne manquent pas. Il y a quelques années, en pleine crise migratoire, on a ainsi pu voir la ministre flamande Zuhal Demir prendre la route des réfugiés pour l’émission Terug naar eigenland. Plus récemment, sur une chaîne de la VRT, les téléspectateurs ont pu assister à une discussion intime entre l’ex-Premier ministre Alexander De Croo et sa maman, Françoise. C’était dans le cadre de l’émission Waarom wachten. Dans le programme Viva la Feta, qui se déroule en Grèce, l’ex-ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a notamment confié son chagrin face au fait qu’elle n’a jamais eu d’enfants.
Sans oublier le quiz ultra-populaire « De Slimste Mens » qui a permis à Bart De Wever de se faire connaître au nord du pays. Depuis, des représentants politiques y participent chaque saison.
Lors de la dernière, Mélissa Depraetere, ministre flamande Vooruit et Eva De Bleeker, présidente de l’Open VLD, étaient candidates. Contrairement à Bart De Wever en 2009, elles n’ont pas pu se hisser jusqu’en finale.
En novembre 2024, les Flamands ont même pu se rendre au cinéma pour voir le film « BDW politiek beest » (bête politique) consacré à Bart De Wever. Pendant 10 ans, le réalisateur Paul Jambers (79 ans) a suivi le président de la N-VA durant ses campagnes électorales pour concocter un documentaire qui dévoile les coulisses des campagnes électorales du bourgmestre d’Anvers.
Au départ, le parti nationaliste s’était opposé à la culture des politiques qui deviennent des célébrités, des « BV ». Geert Bourgeois, fondateur de la N-VA et alors ministre flamand des Médias, avait appelé les députés à ne pas participer à des émissions de divertissement.
Plus de 20 ans après, force est de constater que Bart De Wever a bien compris que le phénomène des politiques-vedettes pouvait être bénéfique pour sa carrière politique et il en profite.
[2]Pourquoi un film sur Bart De Wever? On vous explique le phénomène des politiques-vedettes flamands
Dans la vidéo des Kastaars !, on retrouve des représentants de tous les partis politiques, y compris le Vlaams Belang. Tom Van Grieken, le président du parti d’extrême droite.
Même si les représentants du Vlaams Belang estiment qu’ils n’apparaissent pas assez sur les plateaux télévisés et radio, ils sont régulièrement invités sur les plateaux de débats politiques en Flandre. Une pratique inconcevable dans les médias francophones.
En ce qui concerne les émissions de divertissement, les médias flamands n’invitent que très rarement les représentants du Vlaams Belang. Cette vidéo des Kastaars ! fait figure d’exception.
Un autre exemple du genre remonte à 2019 : tous les présidents de partis néerlandophones, se sont déhanchés chacun, chacune, avec leur propre sens du rythme, dans De Grote Karrewiet Verkiezingsshow. Le grand show électoral de « Karrewiet », l’équivalent flamand des « Niouzz » de la RTBF : un JT pour enfants.
La participation de Tom Van Grieken avait alors fait l’objet de nombreuses critiques. Le président du syndicat néerlandophone ACOD (l’aile flamande de la CGSP), Wies Descheemaeker estimait alors qu' »en invitant la star autoproclamée d’un parti condamné pour racisme dans le passé, [la VRT] a à nouveau franchi la norme et continue, non seulement à banaliser l’extrême droite, mais surtout à la rendre amusante et sympathique envers les enfants. »
En Flandre, les politiques sont donc devenus des vedettes au même titre que des chanteurs ou acteurs. En Belgique francophone, il est très difficile d’imaginer le même concept.
Quelques initiatives éphémères de ce genre ont néanmoins traversé la frontière linguistique, non sans controverses. Elio Di Rupo a par exemple participé à l’émission de la RTBF « 69 minutes Sans Chichis » en janvier 2014. La RTBF s’est aussi directement inspirée d’une émission populaire de la VRT : « Les douze travaux de Rob Vanoudenhoven » pour réaliser en 1998 « Les XII travaux » avec Michel Daerden, alors ministre fédéral des Pensions.
L’année passée, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, s’est quant à lui prêté au jeu en participant (en français) à l’émission flamande Special Forces, mais a dû abandonner après deux épisodes. À quand un Paul Magnette [3]déguisé en lapin chantant comme son homologue Conner Rousseau ? Ou un Maxime Prévot déguisé en drag-queen comme Sammy Mahdi ?
[4]Conner Rousseau : « Je ne pense pas que ma participation à The Masked Singer ait nui à qui que ce soit. »
Il est certes compliqué de mesurer l’impact réel de la participation de politiques aux émissions de divertissement sur le comportement des électeurs. Une étude post-électorale menée par l’université d’Anvers a néanmoins montré que la N-VA a non seulement réussi à attirer plus d’électeurs indécis que le Vlaams Belang, mais elle a également arraché des électeurs au parti pendant la dernière campagne.
Selon cette étude, 10% des personnes qui ont voté pour la N-VA en juin indiquaient encore en février qu’elles coloreraient le bulletin de vote du Vlaams Belang. Il s’agit du plus grand changement entre deux partis en Flandre au cours de la campagne. Ce changement de comportement électoral au nord du pays pourrait bien être lié à une autre émission d’ »infotainement » (contraction d’info et « entertainement », divertissement) : « Het Conclaaf ».
Dans ce contexte, le « prix de l’impact » des Kastaars ! est revenu à [5]« Het Conclaaf », une série VTM où les présidents de partis étaient enfermés dans un château pour débattre .
Dans le château de Jemeppe à Hargimont, Bart De Wever s’est ouvertement distancié de Tom Van Grieken et a tourné en ridicule la stratégie communautaire du Vlaams Belang pour une Flandre autonome.
Selon de nombreux observateurs flamands, cette émission, diffusée quelques semaines avant les élections fédérales de juin, aurait notamment contribué en partie à la réussite de la N-VA vis-à-vis du Vlaams Belang.
Même s’il est difficile d’établir un lien de cause à effet entre la campagne réussie de la N-VA et la participation de son président à cette émission, le lendemain des élections de juin, la rédactrice en chef du quotidien Gazet Van Antwerpen analysait : « Confiant de sa victoire électorale lors de la première journée de tournage, le président du Vlaams Belang s’est transformé en Caliméro qui voulait rentrer chez lui le plus vite possible. Après que Bart De Wever a enterré le projet d’indépendance de la Flandre de Tom Van Grieken, ce dernier s’est mis tout le monde à dos lors d’un autre débat sur les droits des personnes LGBT avec Petra De Sutter dans cette même émission . »
[6]Comment deux émissions flamandes ont eu un rôle décisif sur les élections
[1] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/sammy-mahdi-en-dragqueen-pourquoi-tant-de-politiques-dans-le-divertissement/
[2] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/pourquoi-un-film-sur-bart-de-wever-on-vous-explique-le-phenomene-des-politiques-vedettes-flamands/
[3] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/conner-rousseau-je-ne-pense-pas-que-ma-participation-a-the-masked-singer-ait-nui-a-qui-que-ce-soit/
[4] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/conner-rousseau-je-ne-pense-pas-que-ma-participation-a-the-masked-singer-ait-nui-a-qui-que-ce-soit/
[5] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/sept-poids-lourds-de-la-politique-flamande-passent-un-week-end-ensemble-voici-la-nouvelle-emission-de-vtm/
[6] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/comment-deux-emissions-flamandes-ont-eu-un-role-decisif-sur-les-elections/
« Faire de la politique, c’est aussi jouer un rôle. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de théâtre politique », lance Sammy Mahdi, président du CD&V dans un clip tourné spécialement pour la cérémonie des Kastaars !, le prix qui récompense les meilleures émissions radio/TV flamandes de l’année écoulée.
Dans cette vidéo de 4 minutes 30, on voit passer de nombreuses personnalités politiques de premier plan : Ben Weyts (N-VA), Conner Rousseau (Vooruit), Jos d’Haese (PTB/PVDA), Meyrem Almaci (Groen), Eva de Bleeker (Open VLD), Tom Van Grieken (Vlaams Belang)… Ces politiques incarnent leur propre rôle et côtoient d’autres acteurs de séries culte comme FC De Kampionen ou Familie. L’idée étant de rire de la politique, en mode autodérision.
Un phénomène qui existe depuis les années 90
Ce clip illustre à merveille un phénomène typiquement flamand : les politiques-vedettes. Vous connaissez sans doute le concept des « Bekende Vlamingen » : il s’agit de personnalités flamandes célèbres. Chanteurs, acteurs, présentateurs, sportifs… et politiques ! Toute personne apparaissant à la télévision et ayant un peu de notoriété se voit décerner le titre de « BV ».
Depuis les années 1990, les téléspectateurs flamands voient régulièrement des politiques dans des émissions de divertissement. Bert Anciaux, à l’époque président de la Volksunie, était l’un des précurseurs. Il n’hésitait pas à raconter sa vie privée dans les magazines people comme Dag Allemaal. L’idée étant évidemment de combler le fossé entre les politiques et les citoyens.
[1]Sammy Mahdi en dragqueen : pourquoi tant de politiques dans le divertissement?
Quiz, jeux, talkshows… les formats ne manquent pas. Il y a quelques années, en pleine crise migratoire, on a ainsi pu voir la ministre flamande Zuhal Demir prendre la route des réfugiés pour l’émission Terug naar eigenland. Plus récemment, sur une chaîne de la VRT, les téléspectateurs ont pu assister à une discussion intime entre l’ex-Premier ministre Alexander De Croo et sa maman, Françoise. C’était dans le cadre de l’émission Waarom wachten. Dans le programme Viva la Feta, qui se déroule en Grèce, l’ex-ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a notamment confié son chagrin face au fait qu’elle n’a jamais eu d’enfants.
Sans oublier le quiz ultra-populaire « De Slimste Mens » qui a permis à Bart De Wever de se faire connaître au nord du pays. Depuis, des représentants politiques y participent chaque saison.
Lors de la dernière, Mélissa Depraetere, ministre flamande Vooruit et Eva De Bleeker, présidente de l’Open VLD, étaient candidates. Contrairement à Bart De Wever en 2009, elles n’ont pas pu se hisser jusqu’en finale.
BDW, la bête politique
En novembre 2024, les Flamands ont même pu se rendre au cinéma pour voir le film « BDW politiek beest » (bête politique) consacré à Bart De Wever. Pendant 10 ans, le réalisateur Paul Jambers (79 ans) a suivi le président de la N-VA durant ses campagnes électorales pour concocter un documentaire qui dévoile les coulisses des campagnes électorales du bourgmestre d’Anvers.
Au départ, le parti nationaliste s’était opposé à la culture des politiques qui deviennent des célébrités, des « BV ». Geert Bourgeois, fondateur de la N-VA et alors ministre flamand des Médias, avait appelé les députés à ne pas participer à des émissions de divertissement.
Plus de 20 ans après, force est de constater que Bart De Wever a bien compris que le phénomène des politiques-vedettes pouvait être bénéfique pour sa carrière politique et il en profite.
[2]Pourquoi un film sur Bart De Wever? On vous explique le phénomène des politiques-vedettes flamands
Tous les partis, Vlaams Belang y compris
Dans la vidéo des Kastaars !, on retrouve des représentants de tous les partis politiques, y compris le Vlaams Belang. Tom Van Grieken, le président du parti d’extrême droite.
Même si les représentants du Vlaams Belang estiment qu’ils n’apparaissent pas assez sur les plateaux télévisés et radio, ils sont régulièrement invités sur les plateaux de débats politiques en Flandre. Une pratique inconcevable dans les médias francophones.
En ce qui concerne les émissions de divertissement, les médias flamands n’invitent que très rarement les représentants du Vlaams Belang. Cette vidéo des Kastaars ! fait figure d’exception.
Un autre exemple du genre remonte à 2019 : tous les présidents de partis néerlandophones, se sont déhanchés chacun, chacune, avec leur propre sens du rythme, dans De Grote Karrewiet Verkiezingsshow. Le grand show électoral de « Karrewiet », l’équivalent flamand des « Niouzz » de la RTBF : un JT pour enfants.
La participation de Tom Van Grieken avait alors fait l’objet de nombreuses critiques. Le président du syndicat néerlandophone ACOD (l’aile flamande de la CGSP), Wies Descheemaeker estimait alors qu' »en invitant la star autoproclamée d’un parti condamné pour racisme dans le passé, [la VRT] a à nouveau franchi la norme et continue, non seulement à banaliser l’extrême droite, mais surtout à la rendre amusante et sympathique envers les enfants. »
Un concept absent en Belgique francophone
En Flandre, les politiques sont donc devenus des vedettes au même titre que des chanteurs ou acteurs. En Belgique francophone, il est très difficile d’imaginer le même concept.
Quelques initiatives éphémères de ce genre ont néanmoins traversé la frontière linguistique, non sans controverses. Elio Di Rupo a par exemple participé à l’émission de la RTBF « 69 minutes Sans Chichis » en janvier 2014. La RTBF s’est aussi directement inspirée d’une émission populaire de la VRT : « Les douze travaux de Rob Vanoudenhoven » pour réaliser en 1998 « Les XII travaux » avec Michel Daerden, alors ministre fédéral des Pensions.
L’année passée, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, s’est quant à lui prêté au jeu en participant (en français) à l’émission flamande Special Forces, mais a dû abandonner après deux épisodes. À quand un Paul Magnette [3]déguisé en lapin chantant comme son homologue Conner Rousseau ? Ou un Maxime Prévot déguisé en drag-queen comme Sammy Mahdi ?
[4]Conner Rousseau : « Je ne pense pas que ma participation à The Masked Singer ait nui à qui que ce soit. »
Un phénomène qui peut avoir des conséquences électorales…
Il est certes compliqué de mesurer l’impact réel de la participation de politiques aux émissions de divertissement sur le comportement des électeurs. Une étude post-électorale menée par l’université d’Anvers a néanmoins montré que la N-VA a non seulement réussi à attirer plus d’électeurs indécis que le Vlaams Belang, mais elle a également arraché des électeurs au parti pendant la dernière campagne.
Selon cette étude, 10% des personnes qui ont voté pour la N-VA en juin indiquaient encore en février qu’elles coloreraient le bulletin de vote du Vlaams Belang. Il s’agit du plus grand changement entre deux partis en Flandre au cours de la campagne. Ce changement de comportement électoral au nord du pays pourrait bien être lié à une autre émission d’ »infotainement » (contraction d’info et « entertainement », divertissement) : « Het Conclaaf ».
Dans ce contexte, le « prix de l’impact » des Kastaars ! est revenu à [5]« Het Conclaaf », une série VTM où les présidents de partis étaient enfermés dans un château pour débattre .
Dans le château de Jemeppe à Hargimont, Bart De Wever s’est ouvertement distancié de Tom Van Grieken et a tourné en ridicule la stratégie communautaire du Vlaams Belang pour une Flandre autonome.
Selon de nombreux observateurs flamands, cette émission, diffusée quelques semaines avant les élections fédérales de juin, aurait notamment contribué en partie à la réussite de la N-VA vis-à-vis du Vlaams Belang.
Même s’il est difficile d’établir un lien de cause à effet entre la campagne réussie de la N-VA et la participation de son président à cette émission, le lendemain des élections de juin, la rédactrice en chef du quotidien Gazet Van Antwerpen analysait : « Confiant de sa victoire électorale lors de la première journée de tournage, le président du Vlaams Belang s’est transformé en Caliméro qui voulait rentrer chez lui le plus vite possible. Après que Bart De Wever a enterré le projet d’indépendance de la Flandre de Tom Van Grieken, ce dernier s’est mis tout le monde à dos lors d’un autre débat sur les droits des personnes LGBT avec Petra De Sutter dans cette même émission . »
[6]Comment deux émissions flamandes ont eu un rôle décisif sur les élections
[1] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/sammy-mahdi-en-dragqueen-pourquoi-tant-de-politiques-dans-le-divertissement/
[2] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/pourquoi-un-film-sur-bart-de-wever-on-vous-explique-le-phenomene-des-politiques-vedettes-flamands/
[3] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/conner-rousseau-je-ne-pense-pas-que-ma-participation-a-the-masked-singer-ait-nui-a-qui-que-ce-soit/
[4] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/conner-rousseau-je-ne-pense-pas-que-ma-participation-a-the-masked-singer-ait-nui-a-qui-que-ce-soit/
[5] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/sept-poids-lourds-de-la-politique-flamande-passent-un-week-end-ensemble-voici-la-nouvelle-emission-de-vtm/
[6] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/comment-deux-emissions-flamandes-ont-eu-un-role-decisif-sur-les-elections/