News: 2025-01_de_koning_van_doornik-255x170

  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

Le lundi perdu : de Tournai à Anvers, découvrez une tradition bien belge!

([Culture et Médias] 2025-01-01 (DaarDaar))


Après les fêtes de fin d’année, une autre tradition s’invite à table ! Avez-vous déjà entendu parler du lundi perdu, verloren maandag en néerlandais? Aussi appelé lundi parjuré ou verzworen maandag , cette tradition locale est célébrée le lundi suivant l’Épiphanie dans le Tournaisis, mais aussi dans la région anversoise. Plus vivace que jamais, cette coutume ancestrale, qui traverse la frontière linguistique, reste profondément enracinée dans les habitudes locales. Mais que fête-t-on exactement ?

Une habitude qui ne se perd pas…



Si vous avez grandi à Tournai, vous avez certainement toujours connu le traditionnel lapin aux pruneaux accompagné de la salade tournaisienne. Les plus fidèles à la tradition dégustent ce plat avec du mutiau, une variante de la tête pressée. Selon la coutume, le menu se compose de la petite saucisse en entrée, servie avec du choux et de la compote. Et en dessert, l’incontournable galette des rois vient couronner le repas. En parlant de roi, il est de coutume de procéder au tirage des billets des Rois, un jeu où chacun se voit décerner un rôle.

[1]La cuisine flamande est-elle différente de la cuisine belge ?

Cette fête emblématique du folklore tournaisien figure au Patrimoine immatériel et oral de la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2021. Elle remonterait au 13e siècle où les habitants de la région étaient appelés à dénoncer les crimes et délits de l’année écoulée qui auraient échappé à la justice. Beaucoup se seraient abstenus de témoigner, se rendant ainsi coupable de parjure. Même si l’origine reste incertaine, on sait que cette journée était un jour de congé, une journée perdue, d’où le nom « lundi perdu » ou « parjuré ».

Un même nom, des origines différentes



En Flandre, et plus particulièrement dans la province d’Anvers, on fête aussi le lundi perdu à la même date. L’origine est certes différente mais tout aussi incertaine. À Anvers, où la tradition est encore très vivante, on raconte que les travailleurs du port qui étaient payés le dimanche, avaient dépensé leur salaire le week-end suivant l’Epiphanie. Les bouchers leur offraient alors des worstenbroden , des pains à la saucisse qui avaient le mérite d’être économiques.

Aujourd’hui, on peut aussi manger des appelbollen, des pommes enroulées de pâte et saupoudrée de sucre glace que l’on peut retrouver dans de nombreuses boulangeries et magasins. Voilà encore une preuve que la ville porte bien son surnom de koekenstad (la ville ayant autrefois compté de nombreuses usines de gâteaux, koeken en néerlandais)!



[1] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/la-cuisine-flamande-est-elle-differente-de-la-cuisine-belge/



You first have to decide whether to use the short or the long form. The
short form is what the Internal Revenue Service calls "simplified", which
means it is designed for people who need the help of a Sears tax-preparation
expert to distinguish between their first and last names. Here's the
complete text:

"(1) How much did you make? (AMOUNT)
(2) How much did we here at the government take out? (AMOUNT)
(3) Hey! Sounds like we took too much! So we're going to
send an official government check for (ONE-FIFTEENTH OF
THE AMOUNT WE TOOK) directly to the (YOUR LAST NAME)
household at (YOUR ADDRESS), for you to spend in any way
you please! Which just goes to show you, (YOUR FIRST
NAME), that it pays to file the short form!"

The IRS wants you to use this form because it gets to keep most of your
money. So unless you have pond silt for brains, you want the long form.
-- Dave Barry, "Sweating Out Taxes"