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  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

Plan de redressement de Van Hool : l’Europe doit agir pour contrer la Chine

([Economie] 2024-03-01 (De Standaard))


La journée de lundi est à marquer d’une pierre noire pour le constructeur d’autobus Van Hool. La société, qui emploie des travailleurs depuis plusieurs générations dans la province d’Anvers, a annoncé la suppression de plusieurs centaines d’emplois. Reste à savoir si ce plan de restructuration suffira à assurer son sauvetage sans passer par une recapitalisation. Car le gouvernement flamand n’est disposé à débloquer une enveloppe supplémentaire qu’à la condition qu’un partenaire privé — qui reste à trouver — avance également des fonds.

Van Hool sera-t-elle la première victime du développement fulgurant de BYD, le géant chinois de l’automobile — à l’instar de Photovoltech, le fabricant flamand de cellules photovoltaïques qui, en 2012, avait dû plier face à la concurrence de produits asiatiques nettement meilleur marché ?

Petit rappel des faits : Photovoltech était une société issue du centre de recherche Imec, pionnier des technologies solaires au tournant du XXI e siècle. Détenue par Total et Suez, elle disposait de moyens financiers importants. Elle a pourtant été condamnée dès lors que la Chine s’est mise à brader sa surproduction de panneaux solaires en Europe.

[1]Rapport accablant: la Flandre économise 75 millions sur ses fonctionnaires et dépense le double en consultance

Est-ce une mauvaise chose ? Photovoltech manque-t-elle à la Belgique ? Grâce aux usines géantes chinoises, nos toits sont désormais peuplés de panneaux solaires. Une excellente nouvelle pour la transition énergétique. Alors, regrettera-t-on encore la division autobus de Van Hool d’ici dix ans ? Dans l’intervalle, peut-être se sera-t-on rendu compte que l’arrivée de BYD était le coup de fouet qu’il nous fallait pour assurer l’électrification de notre flotte.

Précisons, à toutes fins utiles, que l’achat par De Lijn de 92 bus électriques fabriqués par BYD n’est pas à l’origine des problèmes que traverse Van Hool. Ses difficultés sont en effet plus anciennes et plus structurelles. Le rapport d’attribution a ainsi montré que le fabricant flamand était également devenu trop cher par rapport à ses concurrents européens. Pour l’heure, le gouvernement flamand doit avant tout se concentrer sur les autres activités de l’entreprise qu’il est encore possible de sauver.

Mais voilà : il ressort de ce même document, établi par De Lijn, qu’aucune société européenne n’a été en mesure de rivaliser avec le prix proposé par BYD. Ce qui est d’autant plus préoccupant, pour tout le continent, qu’avec le Pacte vert, l’Union européenne vient d’ouvrir un immense marché pour les technologies vertes. Or, c’est actuellement la Chine qui axe sa stratégie de croissance sur la desserte de ce marché. Après les panneaux solaires, les batteries, puis les voitures et les bus, et bientôt les éoliennes…

Pourtant, l’Europe dispose, elle aussi, d’à peu près tous les outils que la Chine déploie agressivement : l’échelle, les capitaux, les mécanismes de subvention appropriés, un marché intérieur et les garde-fous permettant de le protéger contre les distorsions de concurrence. Reste, pour une union de 27 États membres, à élaborer une stratégie industrielle commune. La prochaine Commission devra s’y atteler en priorité.



[1] https://daardaar.be/rubriques/politique/rapport-accablant-la-flandre-economise-75-millions-sur-ses-fonctionnaires-pour-depenser-le-double-en-consultance/



However, on religious issues there can be little or no compromise.
There is no position on which people are so immovable as their religious
beliefs. There is no more powerful ally one can claim in a debate than
Jesus Christ, or God, or Allah, or whatever one calls this supreme being.
But like any powerful weapon, the use of God's name on one's behalf
should be used sparingly. The religious factions that are growing
throughout our land are not using their religious clout with wisdom.
They are trying to force government leaders into following their position
100 percent. If you disagree with these religious groups on a
particular moral issue, they complain, they threaten you with a loss of
money or votes or both. I'm frankly sick and tired of the political
preachers across this country telling me as a citizen that if I want to be
a moral person, I must believe in "A," "B," "C," and "D." Just who do
they think they are? And from where do they presume to claim the
right to dictate their moral beliefs to me? And I am even more angry as
a legislator who must endure the threats of every religious group who
thinks it has some God-granted right to control my vote on every roll
call in the Senate. I am warning them today: I will fight them every
step of the way if they try to dictate their moral convictions to all
Americans in the name of "conservatism."
-- Senator Barry Goldwater, from the Congressional Record,
September 16, 1981