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  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

Bart Van Loo, ministre de la Belgitude

([Politique] 2024-01-01 (Het Belang Van Limburg))


Cela ne devrait pas constituer un événement, et pourtant : un homme politique flamand, Kristof Calvo (Groen), annonce qu’il poussera la liste d’Ecolo à la Chambre dans le Hainaut. Comme si la frontière linguistique était une frontière entre États. Au 19 e siècle, ce phénomène se produisait souvent : le libéral Charles Rogier, par exemple, s’est présenté successivement à Liège, à Anvers et à Turnhout.

Il faut dire qu’à l’époque, seuls les riches avaient le droit de vote, et ils étaient tous francophones. Aujourd’hui, il en va autrement, fort heureusement. Le coup de Calvo a pour ambition d’abattre cette nouvelle frontière mentale entre « deux démocraties ».

Oui, je sais : Calvo avait annoncé qu’il quitterait la politique nationale. Il est donc revenu sur sa décision. Mais en fait, non. Il ne vise aucun siège et assure que la ville de Malines restera sa priorité. Pourquoi la Wallonie, alors ?

« Il ne suffit pas de dire qu’on aime son pays. Il faut transformer les paroles en actes au quotidien. »



Ce que fait Calvo, le PTB l’avait déjà fait en 2019. Le Limbourgeois Gaby Colebunders, conseiller communal PVDA à Genk et ancien salarié de Ford Genk, s’était présenté sur la liste de la Chambre à Liège et a même été élu. Un grand pas pour le pays ? Cela reste à voir. N’oublions pas non plus l’idée de Bart De Wever de constituer des listes en Wallonie. « La proposition est toujours sur la table, encore un peu de patience », nous assure-t-on du côté des nationalistes. Entre-temps, Calvo ouvre la voie.

L’arrivée du Malinois en Wallonie est comparable à celle de Bart Van Loo dans le monde de la culture. Les deux best-sellers de l’auteur le plus célèbre de la Campine, De Bourgondiërs et Napoleon , ont été traduits en français (Les Téméraires et Napoléon). Ces deux ouvrages, ainsi que la pièce de théâtre Les Téméraires, rencontrent un franc succès en Wallonie, où la plupart des représentations font salle comble. Dimanche, sur RTL, je lui ai demandé s’il voulait être ministre.

[1]Et si les universitaires pouvaient écrire des livres qui plaisent?

Avec le style enthousiaste qui le caractérise, il a répondu en faisant un clin d’œil qu’il se verrait bien, pour la durée de l’émission du moins, ministre de la Belgitude. Et notre nouveau ministre d’annoncer trois mesures : tous les journaux télévisés doivent être sous-titrés afin de pouvoir être suivis dans tout le pays, tous les élèves de la 6 e année secondaire doivent passer quelques mois de l’autre côté de la frontière linguistique et les professeurs de langues doivent changer de région, les francophones donnant cours de français en Flandre, et réciproquement.

Un programme difficile à réaliser dans la pratique, certes, mais ce que démontrent Calvo et Van Loo, c’est que certaines personnes croient encore en notre pays. C’était devenu si rare ces dernières années, surtout en Flandre. Voilà pourquoi c’est un événement.



[1] https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/universitaires-vanloo/



Brief History Of Linux (#10)
The AnyQuack Computer

One electronic machine, Colossus, was used by the British in World War II
to decode Nazi transmissions. The code-breakers were quite successful in
their mission, except for the tiny detail that nobody knew how to read
German. They had decoded unreadable messages into... unreadable messages.

Two years later in 1945, a group of professors and students at the Univ.
of Pennsylvania were discussing computing theory. An argument ensued, in
which one professor yelled, "Any quack can build an electronic computer!
The real challenge is building one that doesn't crash every five minutes."

One graduate student, J. Presper Eckert, Jr., responded, "I'm any quack!
I'll take you up on that challenge. I'll build a device that can calculate
1,000 digits of pi in one hour... without crashing!" Several professors
laughed; "Such high-speed calculations are beyond our level of technology."

Eckert and his friends did build such a device. As a joke, he called the
machine "AnyQuack", which eventually became ENIAC -- ENIAC's Not Intended
As Crashware, the first known example of a self-referential acronym.