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  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

Radicalisation et polarisation : un monstre à deux têtes qui inquiète les écoles flamandes

([Société] 2023-11-01 (La Premiere RTBF))


Une évolution pour le moins alarmante est constatée dernièrement dans les écoles flamandes qui assistent à une polarisation grandissante parmi leurs élèves, ainsi qu’à une hausse des signes de radicalisation. Les experts évoquent un monstre à deux tête contre lequel il va falloir agir.

Différents constats ont fait surface ces derniers jours. La Sûreté de l’Etat et l’OCAM (qui analyse la menace terroriste dans notre pays) font ainsi état d’un nombre croissant de jeunes de moins de 18 ans impliqués dans des dossiers de menaces liées au terrorisme d’influence jihadiste, mais aussi à l’extrémisme idéologique. Ces menaces sont généralement proférées de façon anonyme, via les réseaux sociaux.

Dans la plupart des cas, et après la tenue d’une enquête, il s’avère heureusement que ces jeunes ne comptaient pas réellement commettre un acte de violence. D’après les autorités, seule une infime partie représenterait un réel danger.

Il y a aussi les chiffres provenant des écoles flamandes (de l’enseignement officiel et catholique) qui révèlent une explosion des propos et des comportements radicaux parmi les élèves. Selon Karin Heremans, qui est responsable de la prévention de la polarisation au sein de l’enseignement communautaire, seuls trois ou quatre signalements par an ont été enregistrés en 2018 et en 2019, alors qu’aujourd’hui, pas moins de trois à quatre signalements par jour sont envoyés par les écoles.

Des exemples inquiétants



Différents récits sont évoqués quant au genre de comportements constatés. On parle notamment du refus de s’assoir à côté d’une fille, du refus de traverser un passage piétons aux couleurs arc-en-ciel, du refus d’aller en voyage scolaire pour cause d’un manque de temps de prière, ou encore du refus d’obéir aux demandes d’une enseignante (parce que c’est une femme). Certains élèves dénoncent aussi le manque de place accordée à l’identité flamande.

Les histoires divergent, se multiplient, et la guerre qui sévit actuellement à Gaza est loin d’arranger les choses puisqu’elle pousserait de plus en plus de jeunes à basculer vers l’antisémitisme.

Un problème typiquement flamand?



La question mérite d’être posée. D’après la ministre en charge de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, une hausse similaire du radicalisme n’a pas été constatée dans les écoles francophones. Selon Caroline Désir, le phénomène resterait donc marginal.

Mais le problème ne serait pas pour autant local, puisque selon le Centre pour la prévention et l’intervention dans le radicalisme et l’extrémisme, il affecte aujourd’hui toute l’Europe.

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La suite de la chronique de Joyce Azar sur le site Auvio de la RTBF :




All this big deal about white collar crime -- what's WRONG with white collar
crime? Who enjoys his job today? You? Me? Anybody? The only satisfying
part of any job is coffee break, lunch hour and quitting time. Years ago
there was at least the hope of improvement -- eventual promotion -- more
important jobs to come. Once you can be sold the myth that you may make
president of the company you'll hardly ever steal stamps. But nobody
believes he's going to be president anymore. The more people change jobs
the more they realize that there is a direct connection between working for
a living and total stupefying boredom. So why NOT take revenge? You're not
going to find ME knocking a guy because he pads an expense account and his
home stationery carries the company emblem. Take away crime from the white
collar worker and you will rob him of his last vestige of job interest.
-- J. Feiffer