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  ARM Give a man a fire and he's warm for a day, but set fire to him and he's warm for the rest of his life (Terry Pratchett, Jingo)

Gwendolyn Rutten devient ministre pour l’Open Vld: un moment de honte est vite passé?

([Opinions, Politique] 2023-11-01 (Het Laatste Nieuws))


“Juste au moment où je croyais m’en être sorti, on m’y replonge…”, dixit Michael Corleone. Cette phrase extraite du Parrain n’est pas sans évoquer la situation de Gwendolyn Rutten et de l’Open Vld. Peut-être a-t-elle-même traversé l’esprit de la principale intéressée. Mais qu’en pensent les libéraux, au juste ? Que la honte va simplement finir par passer ?

Car pour l’heure, la gêne est manifeste. À croire que les libéraux flamands veulent se voir coller l’étiquette d’oiseaux opportunistes sur le front. Comme si ce surnom les honorait. Durant sa longue carrière de journaliste, Walter Zinzen (86 ans) a-t-il jamais vu pareille situation au sein d’un parti politique ? Voilà que Bart Somers met les voiles pour Malines, par pur intérêt personnel, tandis que Gwendolyn Rutten ravale sa colère et sa fierté quinze jours après son retrait, répondant ainsi à l’appel du parti qui, selon ses propres dires, n’avait plus de rôle à lui confier.

En interne, ces déclarations ont provoqué un torrent de réactions. Tour à tour, les ténors du parti ont alterné invectives et haussements d’épaules. La démission de Vincent Van Quickenborne, venue à point nommé, et la nomination de Paul Van Tigchelt se sont finalement déroulées dans l’indifférence générale aux yeux du monde extérieur. Reste que les clans du parti se sont livrés à un âpre combat. En politique, le vent tourne vite. Un bourgmestre – Bart Somers – renfile l’écharpe maïorale pour se consacrer à sa commune et abandonne son mandat au gouvernement flamand. L’autre – Gwendolyn Rutten – fait le trajet inverse. Un tour de passe-passe politique qui a de quoi donner le tournis au citoyen lambda. À l’Open Vld, le feuilleton n’est jamais terminé.

[1]Démission de Bart Somers : le cynisme d’un geste noble

Si le parti n’était pas sens dessus dessous, ce scénario aurait pu être évité. Ses éminences grises, fine fleur de la politique, auraient pu reconstituer le puzzle sans trop de difficultés. Bart Somers, avide d’un nouveau départ, a précieusement gardé son bon de sortie. Il fait fausse route. Et le nuage de poussière qu’il laisse derrière lui – faisant place à du sang neuf censé sauver le parti – se dissipe aussitôt.

Cadeau de consolation : Gwendolyn Rutten, sur le fond, est la personne indiquée. Contrairement à Paul Van Tigchelt, expert devenu ministre de la Justice, elle a été élue. De plus, elle est la spécialiste du parti sur la question de l’azote, dernier sujet épineux sur la table du gouvernement flamand avant les élections de juin 2024.

Il est bon qu’une personnalité politique de cette trempe ne se retranche pas derrière les murs de sa cité, loin de l’agitation de la scène nationale. La démocratie ne se limite pas au combat local, n’en déplaise à Bart Somers. Gwendolyn Rutten s’en rend bien compte : en tant que ministre, il est possible de faire bouger les choses, et elle ne manque pas de saisir cette opportunité. Il ne fait aucun doute qu’elle est la femme de la situation… au sein d’un Open Vld en phase de décomposition.

[2]L’Open VLD, un parti au bord de l’implosion ?



[1] https://daardaar.be/rubriques/politique/demission-de-bart-somers-le-cynisme-dun-geste-noble/

[2] https://daardaar.be/rubriques/politique/lopen-vld-un-parti-au-bord-de-limplosion/



Brief History Of Linux (#17)
If only Gary had been sober

When Micro-soft moved to Seattle in 1979, most of its revenue came from
sales of BASIC, a horrible language so dependant on GOTOs that spaghetti
looked more orderly than its code did. (BASIC has ruined more promising
programmers than anything else, prompting its original inventor Dartmouth
University to issue a public apology in 1986.)

However, by 1981 BASIC hit the backburner to what is now considered the
luckiest break in the history of computing: MS-DOS. (We use the term
"break" because MS-DOS was and always will be broken.) IBM was developing
a 16-bit "personal computer" and desperately needed an OS to drive it.

Their first choice was Gary Kildall's CP/M, but IBM never struck a deal
with him. We've discovered the true reason: Kildall was drunk at the time
the IBM representatives went to talk with him. A sober man would not have
insulted the reps, calling their employer an "Incredibly Bad Monopoly" and
referring to their new IBM-PC as an "Idealistically Backwards
Microcomputer for People without Clues". Needless to say, Gary "I Lost The
Deal Of The Century" Kildall was not sober.